« La nuit, tous les cyclistes sont gris », ou presque. En tout cas, un cycliste qu’on ne voit pas est un cycliste en danger. Et devant la multitude de systèmes d’éclairage sur vélo, il est difficile de reconnaître quels sont ceux adaptés à nos besoins. Ou quel équipement de signalisation à vélo choisir.  Alors, quelles sont les différences entre un éclairage vélo actif et un éclairage passif ? Réponse immédiatement.

L’éclairage vélo actif

L’éclairage vélo actif implique que l’on émette sa propre lumière grâce à une source d’énergie embarquée. Le principal objectif de l’éclairage actif est de voir mais aussi d’être vu. Voyons quels types d’éclairage correspondent le mieux à votre pratique du vélo. En plus de ce résumé, consultez notre article de conseils pour bien choisir ses éclairages vélo.

Eclairage fixe ou amovible ?

Lumotec IQ Avy, éclairage vélo actifUn éclairage amovible est intéressant si on  utilise plusieurs vélos. Seul inconvénient, il faut penser à l’enlever du vélo lorsque vous stationnez afin d’éviter de vous le faire voler. Sinon, optez pour des antivols pour accessoires de vélo. Les éclairages amovibles fonctionnent généralement avec piles.

Un éclairage vélo actif fixe conviendra parfaitement au cycliste quotidien. Nul besoin d’enlever et remettre son éclairage tous les jours. Prenons exemple du Lumotec IQ Avy N Plus de Busch Muller. Cet éclairage vélo se fixe sur la fourche via un simple boulon.

Diodes, phares halogènes ou lampes ordinaires ?

En général, une diode, également appelée feu arrière à LEDs, rouge est recommandée. En effet, c’est un feu puissant, économique, fiable, et peu coûteux. À savoir que la visibilité latérale n’est pas aussi efficace que celle d’une ampoule, le faisceau des diodes étant plus étroit. À l’avant, plusieurs choix s’offre à vous. Par exemple, les phares à LEDs blanches puissantes (3 W) sont plus efficaces que les lampes à ampoule. Ces modèles sont peu encombrants et offrent une grande autonomie.  De plus en plus de vélos avec dynamo sont dotés de phares à LEDs pouvant offrir une luminosité de 40 Lux.

Pour les routes faiblement éclairées, les phares halogènes (> 20 Lux) sont plus efficaces que les simples ampoules. Cependant, si ces phares s’alimentent par batterie ou pile, la durée d’autonomie est très faible. En effet,  elles consomment beaucoup d’énergie. Pour contrer cet inconvénient, il existe des dispositifs qui présentent des batteries rattachées au cadre du vélo. Ils sont plus lourds, mais indispensables sur des longs parcours réguliers. À savoir qu’il existe maintenant des phares alimentés par la dynamo dans le moyeu. Ces derniers  peuvent aller jusqu’à 60 Lux.

>> À LIRE : L’éclairage à vélo : les feux sur dynamo

Piles, batterie dynamo, ou induction ?

Dans le cas où le vélo est utilisé régulièrement, il vaut mieux utiliser un éclairage vélo actif à dynamo. Ses avantages ? Lumière fixe sans risque de vol, autonomie complète, poids modeste, durabilité, écologique, peu coûteuse. Principal inconvénient : il n’y a pas ou presque plus d’éclairage quand vous êtes à l’arrêt.

Les éclairages à batterie s’utilisent également pour rouler quotidiennement. Mais attention aux batteries rechargeables, la puissance baisse très vite en fin de cycle. Vous pourriez terminer votre trajet dans le noir complet. Les piles constituent une bonne solution si vous roulez peu la nuit. Seulement, ce n’est pas très écologique.  À noter qu’il existe également des systèmes d’éclairage vélo actif à induction magnétique sans contact (sans pile). La marque Reelight est spécialisée dans ce domaine.

L’éclairage vélo passif

L’éclairage passif vient renforcer l’éclairage actif. Il s’agit de l’ensemble de dispositifs renvoyant naturellement la lumière dans la direction d’où elle vient. L’éclairage passif reste un élément essentiel pour assurer la visibilité du cycliste. Parfois, il peut être très efficace dans les phares des voitures. Le principal objectif de l’éclairage passif est d’être vu.

Les équipements de signalisation obligatoires à vélo

éclairage passif : catadioptres

Les catadioptres de signalisation sont un équipement obligatoire sur son vélo : blancs à l’avant, rouges à l’arrière, et oranges sur les pédales. Des pneus équipés de bandes réfléchissantes sur les flancs exemptent de l’utilisation de catadioptres de roue. Il existe également des bandes réfléchissantes autocollantes que vous pouvez coller vous-même. Vous pouvez également ajouter des réflecteurs décoratifs comme les barrettes réfléchissantes pour rayons de vélo. Découvrez également le Monkey Light, un éclairage de roue innovant.

A savoir que le port du gilet de haute visibilité est obligatoire hors agglomération la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante.

>>> A LIRE AUSSI : Les bandes réfléchissantes pour pneu vélo en guise d’éclairage passif

Les équipements pour cyclistes recommandés

Matériel de signalisation réfléchissant pour cycliste

Il est vivement conseillé de porter des vêtements et accessoires réfléchissants pour renforcer sa visibilité à vélo. Si vous portez un sac à dos, pensez aux housses réfléchissantes. Des vêtements de signalisation haute visibilité peuvent remplacer le gilet, à condition qu’ils soient homologués. Plusieurs autres accessoires lumineux peuvent-être plus discrets mais tout aussi efficaces : brassards, serres pantalons, gants.

Parution de l’article : 19/11/2014, mis à jour le 09/02/2018.

 

>> À LIRE : Clic Light, feux de signalisation sur cycliste

Source : Fubicy.org

 

À propos de l’auteur : SophieR

9 de commentaires

  1. Jzrome 21 juillet 2015 at 19 h 18 min - Reply

    En matière de lampes VTT, il faut bien choisir. Il existe plusieurs marques de qualité et il ne faut pas lésiner à y mettre le prix si on veut quelque chose de solide et qui dure dans le temps.

  2. Sophie Reynaud 21 novembre 2014 at 15 h 24 min - Reply

    Nous avons pris en compte votre commentaire. Sachez tout de même que Reelight propose une gamme de phares à induction puissants comme les RL770. Nous vous invitons à voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=NZPIRzkYYnw&list=UUvhbcLS-lxetlItRG33Ke1g

  3. yoko 19 novembre 2014 at 16 h 45 min - Reply

    Je pense qu’il est important de différencier les éclairages et les systèmes qui servent à être vu. Par exemple les lumières alimentées par une dynamo à induction sert uniquement à être vu (du moins je n’en ai jamais vu qui permettait de voir la route devant soit). C’est le cas des lumières Reelight.

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