40% des émissions de gaz à effet de serre d’une ville pourraient disparaître grâce au vélo. Il s’agit là d’un argument conséquent et il est donc difficile de laisser de côté une telle opportunité pour sauver la planète. On se pose donc la question : Et si le vélo pouvait sauver le monde ?

Les avantages associés au vélo sont largement reconnus et acceptés, enfin par la plupart. Il n’en demeure pas moins, qu’il reste encore un moyen de déplacement sous-estimé et largement moins utilisé que les véhicules motorisés, pourtant reconnus bien plus polluants.

Le vélo, une solution contre les gaz à effet de serre

En effet, les transports représentent à eux seuls 24% des émissions de gaz à effet de serre en Europe et en Amérique du Nord. De plus, « les transports, poussés par une hausse rapide de l’usage de la voiture, ont été la source de croissance la plus rapide ». Cette réalité a été mise en avant par un rapport de l’ONG américaine : Institute for transportation and development policy. En considérant les chiffres publiés à ce sujet, et en intégrant une autre affirmation selon laquelle, d’ici 2050, 2/3 de la population mondiale se retrouvera dans les villes, on imagine tout de suite l’impact qu’aura cette augmentation de la population urbaine et du parc automobile, sur la planète.

Heureusement, il pourrait y avoir une solution. Elle implique cependant un changement radical qui devrait alors s’appliquer au niveau des déplacements et ce, principalement en milieu urbain. Si ce changement est appliqué, une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre pourrait alors se produire d’ici 2050. Il faudra bien sûr mettre en œuvre les moyens nécessaires. A savoir, la mise place et l’amélioration des services de transport en commun. Sans oublier la migration vers des modes de déplacement plus respectueux de l’environnement. La marche et l’utilisation des vélos seraient ainsi des alternatives à privilégier.

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9 401 vies en Europe pourraient être sauvées chaque année grâce au vélo

Le vélo serait donc non seulement un allié indispensable dans la bataille pour sauver la planète mais également un remède pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population. En effet, selon une étude de la CEE-ONU et l’OMS, 9 401 vies en Europe pourraient être sauvées chaque année grâce au vélo. Bien sûr, des conditions seront à respecter. L’une des plus importantes impliquerait que les habitants des métropoles européennes se mettent à la pratique de vélo à même hauteur que dans des villes telles que Copenhague ou Amsterdam. Notons que dans ces villes, respectivement 26% et 33% des déplacements se font à vélo. A titre informatif, l’étude nous rappelle que Paris est encore loin de ces chiffres. Etant donné que le vélo représente seulement 3% des déplacements.

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Une prise de conscience collective

Certes, ces conditions pourraient sembler irréalisables. Pourtant, des changements commencent à se faire sentir. Des initiatives et des solutions en rapport avec la petite reine voient petit à petit le jour. Les avantages à la fois économiques et environnementaux liés à celle-ci sont bien évidemment mis en avant.

Par exemple, dans des villes telles que Londres, l’usage des cargos-bike est désormais plus fréquent. Que ce soit pour déménager, pour transporter ses courses ou d’autres colis de taille importante, l’usage du vélo s’avère pratique au point que dans d’autres villes, au Danemark par exemple, les vélos type cargo bike se substituent aux corbillards. Aux Etats Unis, à Northampton, les camions poubelles cèdent peu à peu leur place aux vélos.

D’ailleurs, les excuses pour ranger son vélo (pluie, vent, neige…) sont désormais à reconsidérer puisque des solutions sont maintenant disponibles : des vélos équipés d’un habitacle, et de nombreux équipements vélo pour faire face à la pluie sont proposés.

Ces solutions et ces initiatives pourraient sembler dénuées d’intérêt à l’heure actuelle. Mais si certains citoyens y pensent et que les gouvernements commencent à agir en intégrant le vélo dans leurs calculs, c’est qu’il y a tout de même des chances pour que les villes du futur puissent réellement changer. Et ce, pour le plus grand bien de la planète. Pour le moment, l’aspect théorique domine le sujet. Reste à voir si un jour tout ceci pourra effectivement être mis en pratique.

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Sources  :
Lequotidiendumedecin.fr

À propos de l’auteur : Anastasia

One Comment

  1. […] D’ici 2020, ils espèrent que 41% des déplacements pourront se faire à vélo sur tout le territoire, au profit d’une population en bonne santé, du développement économique mais aussi d’un environnement en meilleur état. Pour aller plus loin, voici l’article Citycle : le vélo, un héros pour sauver le monde ?  […]

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