Le 9 octobre dernier, un nouveau service de vélos en libre-service a été lancé à Paris. Il s’agit de Gobee.bike : un réseau de VLS, sans station. Proposé aux usagers pour un coût d’utilisation de 0,5 euros par demi-heure, cette nouveauté a également déjà été lancée dans des villes telles que Lille ou encore prochainement Reims. Tout de suite plus de détails.
Gobee.bike à Paris
En matière de déplacement urbain partagé, Gobee.bike est le petit dernier. Toutefois, bien que ce service de vélos en libre-service soit tout récent, on peut dire que du chemin, il en a déjà fait. Effectivement, après une phase de test effectuée en avril 2017 à Hong-Kong, Gobee.bike a été lancé à Lille le 5 octobre dernier. Aujourd’hui, il fait ses débuts dans la capitale. Le service y a été lancé le lundi 9 octobre 2017. Avec lui, une grande nouveauté débarque ainsi à Paris : celle des vélos en libre-service accessibles et déposables sur n’importe quel parking vélo. En effet, avec Gobee.bike, pas de stations. Les vélos sont à garer sur des stationnements à vélos classiques.
Ce mode de fonctionnement a été choisi car plus modulable, explique-t-on. Comme ça, l’entreprise entend ainsi « résoudre les défis de la mobilité dans les grandes villes en accélérant l’adoption du vélo comme mode de transport dans l’espace urbain »… D’ailleurs, vu que « concilier ville mobile et ville durable n’est plus un objectif » mais une réalité pour des métropoles comme Paris, aujourd’hui, en proposant les services de Gobee.bike aux parisiens et aux Hauts de Seine et Versailles, Raphael Cohen, co-fondateur et PDG de Gobee.bike explique que leur objectif est également de soutenir les ambitions de la Mairie de Paris. Il ne faut effectivement pas l’oublier : Paris, qui a lancé son plan vélo dès 2015, se veut aujourd’hui « capitale mondiale du vélo ».
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Comment fonctionnent ces vélos en libre-service ?
Pour pouvoir utiliser l’un des vélos verts de Gobee.bikes, rien de plus simple. Les vélos sont accessibles via une application mobile. Celle-ci permet aux usagers de les localiser. C’est également grâce à cette application qu’ils pourront les déverrouiller. Cela se fera grâce à un QR code unique pour chaque vélo. Une fois le trajet des clients effectués, ces derniers pourront déposer leur monture dans un parking vélo de leur choix. Il n’y aura qu’à garer le vélo et à abaisser manuellement un verrou situé sur sa roue arrière. A noter que seuls les utilisateurs disposant d’un compte auront la possibilité de déverrouiller et d’utiliser les vélos de Gobee.bike.
Pour leur sécurité, tous les vélos sont équipés d’un système d’alarme et de capteurs intégrés. Ces dispositifs sont destinés à détecter toute utilisation non prévue des bicyclettes. En outre, ils permettront de détecter un vélo qui aurait été laissé à un endroit non adapté par un usager. Toujours en termes de nouveautés, Gobee.bike a également tenu à assurer que ses montures étaient toutes des bicyclettes très légères. En effet, elles pèseraient quatre kilos de moins que les modèles de vélos en libre-service actuellement utilisés dans l’Hexagone.
50 centimes pour une demi-heure d’utilisation
Enfin, en terme de tarifs, le coût d’utilisation des vélos de Gobee.bike est de seulement 0,5 euros par demi-heure. En outre, pour les utilisateurs qui auront créé leur compte sur l’application dans les quatre semaines suivant le lancement du service, une réduction sera offerte au niveau de la caution. Ainsi, cette dernière ne sera que de 15 euros. Pour ceux qui s’inscriront après ces quatre semaines, la caution passera à 50 euros. A noter par ailleurs qu’après Hong-Kong, Lille et Paris, Gobee.bike compte bien étendre son service. L’objectif est de couvrir une dizaine de villes en France et en Europe d’ici la fin de l’année a-t-on expliqué. Dans un tweet du 12 octobre, Gobee.Bike a d’ailleurs déjà annoncé que le service arriverait bientôt à Reims.
Après Lille et Paris, nous arrivons bientôt à @VilledeReims 😏
Nous y recrutons un Ops Manager : https://t.co/so2MR6zFR3#FreedomToRide💨🐝🚲 pic.twitter.com/7odeWuL4KA
— GobeeBike France (@GoBeeBikeFR) October 12, 2017
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Sources :
- Le Figaro
- La voix l’étudiant
- France 3-regions