Un pic de pollution est un phénomène auquel nous sommes confrontés à tout moment. Heureusement, il est possible de le prévoir. Des plates-formes comme PREV’AIR existent pour nous informer à l’avance de l’arrivée de ce type d’événement. Cela nous permet de nous préparer en conséquence. Mais que faire exactement à l’annonce d’un futur pic de pollution ? Comment se comporter ou quelles précautions prendre ? Voici 5 conseils à retenir.
A l’annonce d’un pic de pollution, se tenir informé
L’une des premières à chose à faire lorsqu’on entend parler d’un pic de pollution est de suivre l’évolution des choses. Il faut se tenir informé. Pour ce faire, il conseillé de se rendre sur des sites tels que celui de l’ATMO. Cet observatoire est celui chargé de la surveillance de la qualité de l’air en région. Ainsi, l’on peut connaitre en temps réel l’évolution de la pollution atmosphérique. Il est également possible de rester informé grâce des sites tels que PREV’AIR. L’on y trouve de nombreuses informations utiles sur la qualité de l’air en France. Cette plate-forme propose notamment une carte des mesures du jour ainsi qu’une carte des prévisions pour les deux jours à venir.
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S’adapter en fonction des informations reçues
Selon les informations reçues, il faut ensuite penser à s’adapter. En effet, durant un épisode de pollution, le niveau de concentration de polluants dans l’air varie. Pour l’épisode du 23 janvier dernier par exemple, dans le Nord, les valeurs les plus basses se situaient entre 6 h et 7 h du matin. Le pic de particules fines s’est amorcé vers 8 h. Il a ensuite atteint son apogée vers 10 h avec une accalmie vers midi. En soirée, les valeurs ont de nouveau augmenté avec des maxima entre 20 h et 21 h. En fonction des informations données, il faut ainsi penser à choisir le moment idéal (celui où les valeurs sont les plus basses) pour faire son footing, par exemple, ou se déplacer à vélo. A noter que la densité du trafic et l’utilisation du chauffage domestique font partie des facteurs influant sur le niveau de pollution.
Opter pour les transports en commun
A l’annonce d’un pic de pollution, il est également conseillé d’opter pour les transports en commun. En effet, cela permet de réduire le trafic. Avec moins de voitures en circulation, le niveau de pollution baisse. D’ailleurs, lors d’un épisode de pollution, des mesures sont généralement prises par les autorités. Elles visent à faciliter l’accès aux transports publics. A Lille par exemple, un « ticket pollution » a été mis à disposition des habitants le 24 janvier dernier. Pour 1€60, on pouvait avoir un accès illimité aux transports en commun. À Paris, les transports publics sont même devenus gratuits dès les premiers pics de pollution en décembre 2016. Dans ces circonstances, choisir de prendre le métro, le bus ou le tramway est toujours mieux que la voiture individuelle.
Prendre des précautions
Afin de se protéger des particules fines, il peut s’avérer nécessaire de prendre certaines précautions. Porter un masque anti-pollution est l’une d’entre elles. Bien que non obligatoire, un masque nous évite d’absorber une grande partie des polluants. Mieux vaut en avoir un, surtout si l’on se déplace durant un pic de pollution. Il existe pour cela des masques anti-pollution qu’il est possible de porter aussi bien à vélo qu’à pied. Selon les spécialistes, pour se protéger des particules fines, mieux vaut toutefois éviter de se déplacer ou faire du sport aux heures de pointe.
Penser au covoiturage et aux modes actifs
Enfin, il faut savoir que les récents épisodes de pollution auxquels nous avons fait face ne sont pas les derniers. Il convient alors, dès maintenant, de penser à changer nos habitudes. Effectivement, 90 % des automobilistes continuent d’effectuer leurs trajets domicile-travail seuls dans leur voiture. Nous sommes donc en grande partie responsables de cette pollution qui nous affecte. Grâce à des solutions simples comme le covoiturage, le vélo classique ou électrique, il est pourtant tout à fait possible de la limiter. Cette pratique et ces modes de déplacement sont bien plus économiques, et surtout écologiques. D’ailleurs, il existe aujourd’hui des plateformes très intéressantes dédiées au covoiturage. Pour l’achat d’un vélo ou d’un vélo électrique, vous pouvez, qui plus est, jouir de différentes aides à l’achat d’un VAE offertes par nos communes ou l’Etat.
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Source: Nordeclair.fr