La pratique du vélo en ville est de plus en plus compliquée du fait de la présence de nombreux usagers sur les routes. Les intersections sont des endroits dangereux puisque tout le monde se croise : automobilistes, cyclistes, piétons, … Voici quelques conseils pour prendre le moins de risques possibles sur les routes.
Bien se positionner à vélo
Lorsque vous vous approchez de l’intersection, positionnez-vous en fonction de votre destination : si vous tournez à gauche dans la partie gauche de la voie, à droite dans la partie droite, et pour les autres entre les deux. Jusqu’ici rien de bien nouveau ; vous pouvez vous aider de la signalisation au sol s’il y en a une et bien sûr bien respecter le Code de la Route (feux, panneaux et priorité). On ne rappellera jamais assez que le Code de la Route s’applique également aux cyclistes.
Si vous continuez tout droit à une intersection, soyez attentif et placez-vous sur la bonne voie c’est-à-dire que vous devriez quitter la voie qui est indiquée pour ceux qui tournent à droite, en vous déplaçant vers la gauche.
Regardez toujours derrière soi ou dans le rétroviseur avant de changer de voie. Si un véhicule vous suit, il faut toujours signaler avec le clignotant (ou le bras) son futur changement de direction. Si vous n’avez ni rétroviseur ni clignotants, la règle essentielle est de maintenir la position de son vélo lorsqu’on tourne la tête ou qu’on tend son bras. Si vous n’êtes pas à l’aise, n’hésitez pas à vous entrainer sur un parking par exemple.
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Fournir les bonnes informations
Lorsqu’on tourne, il faut bien montrer son intention (on insiste mais c’est important), se positionner correctement et faire un signal de la main. Il est encore plus efficace de « pointer du doigt » la direction où l’on va. Tourner à droite est simple, vous restez dans la voie de droite, vous vérifiez l’état de la circulation et vous tournez.
Le tourne-à-gauche direct est l’une des principales causes d’accidents : le cycliste doit croiser la trajectoire des voitures que le suivent et le croisent. Après avoir montré son intention avant de tourner, déportez-vous progressivement sur la partie gauche de la voie, la voie la plus à gauche, ou encore la voie spéciale pour tourner à gauche. Il ne reste plus qu’à s’occuper de la circulation arrivant d’en face. Mais le plus important, veillez à ce qu’il n’y ait pas de véhicules dans l’autre sens.
Une autre technique est adaptée pour tourner à gauche dans les villes où la circulation est dense, comme Paris ou Marseille. Il s’agit d’utiliser une « voiture ouvreuse », cela consiste à se placer dans la voie la plus à gauche derrière une voiture qui a l’intention de tourner à gauche avec son clignotant. Dès que la voiture démarre pour tourner à gauche, la suivre de près. Mais attention à ne pas trop la coller non plus pour ne pas vous la prendre en cas d’un freinage d’urgence.
Les intersections particulières
Lorsque vous roulez sur la route et qu’une rampe d’entrée rejoint cette route devant vous, vous n’avez qu’à rester dans votre voie. La circulation qui arrive de la rampe passera devant puis derrière vous. Une rampe de sortie est considérée comme un tourne-à-droite, mais la vitesse des voitures qui s’y engagent reste élevée. De même, si vous continuez tout droit et qu’une rampe de sortie est sur la droite, vous pouvez rester dans votre voie. Les usagers s’y engageant passeront devant puis derrière vous.
Si à une intersection, vous prenez à gauche, puis à quelques dizaines de mètres après, encore à gauche dans une voie secondaire, dans ce cas, ne revenez pas à droite une fois passée l’intersection, terminez votre premier tourne-à-gauche en vous positionnant à gauche ou sur voie de gauche, afin d’être bien placé pour le second tourne-à-gauche.
Ces quelques conseils simples sont la bases pour bien appréhender les intersections à vélo. Vous pourrez retrouver d’autres conseils sur le blog notamment sur les ronds-points.
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