On le sait depuis bien longtemps maintenant, protéger son vélo est indispensable. Au-delà des antivols classiques, antivols U ou chaînes, les marques développent de plus en plus des accessoires complémentaires qui permettent de sécuriser votre vélo. Ici, on teste l’Alarmbox d’Abus que nous avons envoyé à trois personnes afin qu’ils nous donnent leurs retours sur le produit dans différents contextes et plusieurs pratiques. Petite précision quant à l’utilisation de l’Alarmbox, car si nous l’avons testé dans le cadre classique de l’antivol vélo, il peut aussi se mettre sur une poussette, une trottinette, ou même du mobilier de jardin. C’est un boîtier d’alarme qui se décline sur tous types d’objets.
Test de l’Alarmbox d’Abus : premières impressions et montage sur le vélo
Quelles sont les réactions lors du déballage du produit ?
Au déballage, les premières impressions sur le produit sont globalement bonnes. Le packaging est très esthétique et contient l’alarme, deux clés, la notice ainsi que des colliers d’attache et une clé Allen pour installer le produit sur son vélo.
Les matériaux apparaissent de qualité et rassurent l’utilisateur. Cependant, le poids a un double effet selon la pratique que l’on a de son vélo. Pour une utilisation en cyclotourisme, le poids est effectivement une contrainte étant donné que chaque gramme compte afin d’être le plus léger possible au cours de son voyage. Pour un usage urbain en revanche ou pour du vélotaf, le poids assez conséquent (370g) de l’Alarmbox Abus rassure au contraire et renvoie à un produit robuste capable de résister aux possibles attaques extérieures.
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Un montage très simple et intuitif de l’Alarmbox Abus
Concernant l’installation du produit sur le vélo, une notice est fournie. « Pas très instructive » ou bien « trop sommaire », elle n’est cependant pas indispensable à priori tant la pose de l’Alarmbox sur son vélo n’est pas insurmontable. Le boîtier se fixe à l’aide de deux colliers de serrage qu’il faut tirer pour qu’elle soit fixée le plus solidement possible à votre vélo, et ensuite couper.
L’emplacement est cependant à réfléchir en amont car, si l’installation est certes très facile, le positionnement de la serrure et donc le recul nécessaire pour introduire la clé doit être suffisant. Cédric, qui indique avoir mis moins de 5 minutes pour poser son alarme, a pour sa part opté pour la clé vers le bas. Le but est ici que l’eau ne s’infiltre pas dans le boîtier. Nos testeurs ont tous décidé de positionner l’Alarmbox au niveau du tube de selle sur un vélo urbain. Alexis, notre testeur cyclotouriste, a opté pour la barre transversale du cadre de son vélo pour le cyclotourisme, faute de place à l’intérieur du cadre avec ses deux bidons.
Cédric aurait apprécié pouvoir fixer son alarme sur les deux points de fixation pour porte-bidons. L’Alarmbox fait 85 mm mais l’entraxe des vis ne correspond pas au standard de 64 mm de la plupart des cadres modernes.
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Place à l’utilisation en conditions réelles du boîtier Alarmbox
L’Alarmbox : un fonctionnement adapté à une pratique en ville du vélo
Une fois l’Alarmbox en place sur le vélo, il convient de la mettre en route. Rien de plus simple pour activer le boîtier, une simple pression sur le bouton suffit. Pression d’une longueur de 7 secondes qui n’est pas précisée et peut surprendre de prime abord nous dit Cédric. Deux bips retentissent afin de signifier la bonne mise en fonction de votre alarme.
Concernant l’utilisation de l’alarme, tous sont unanimes et recommandent un usage urbain. Alexis nous explique les limites de l’Alarmbox en cyclotourisme : « Cependant je voudrais attirer l’attention sur un point important. Au bout de 9 jours d’utilisation, l’alarme n’a plus de pile et je dois les remplacer. Lorsque le vélo dormait toute la nuit dehors et que je laissais le boîtier activé, l’énergie de la pile était rapidement consommée. La sensibilité s’affaiblit au fur et à mesure que l’énergie de la pile se consomme. Au bout du 9ème jour en cyclotourisme, l’alarme ne fonctionne plus, ce qui peut être problématique pour des personnes voyageant plus longtemps ». Il nous dit cependant que la promesse est tenue et le produit fonctionne correctement. « En cas de vibration et/ou de soulèvement une première alerte brève se déclenche, si cela se reproduit l’alarme se déclenche. »
Cédric, quant à lui, s’en sert lors de brefs arrêts lorsqu’il fait des courses, sans « devoir sortir tout l’attirail de protection habituel. » Son épouse s’est également servie du boîtier. Elle considère comme un vrai plus d’être « avertie si quelqu’un touche à son vélo. » La conclusion de ce test pour Cédric est que l’Alarmbox est « un produit pratique, facile d’emploi et efficace. » Mais pour lui, ce boîtier d’Abus reste « une protection supplémentaire qui ne peut pas se substituer aux dispositifs traditionnels : antivol U, antivol de cadre et autre chaîne. »
Tests en conditions réelles et réactions mitigées des passants
Deux de nos testeurs ont effectué des tests en condition réelle afin de voir si et comment réagiraient les personnes autour. Si lors de leurs tests, le boîtier s’est normalement déclenché et a sonné, il n’a en revanche pas suscité grande émotion auprès des passants. Julien nous dit avoir « enclenché l’alarme et roulé pendant cinq minutes. Malheureusement, nous sommes passés inaperçus. Pourtant le son de l’alarme est cohérent. » Il suppose que « les gens entendent tellement d’alarme sonner que cela ne provoque aucune réaction. »
Cédric nous indique que « l’alarme ne dissuadera sans doute que les plus timides sans intéresser les passants. J’ai ainsi volontairement fait sonner l’alarme devant un supermarché. Je suis parti avec le vélo en marchant puis en pédalant sans que ça ne suscite véritablement de réactions… »
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À propos de l’auteur : Quentin C
J’ai aussi acheté cette alarme pour les voyages à vélo. Comme à proximité de la toile de tente il y a rarement de point fixe, nos deux vélos sont placés tête-bêche sur leurs béquilles, sécurisés par deux antivols U et dans ce cas une seule alarmebox permet de passer des nuits tranquilles.
En ville, en milieu fréquenté lorsque nous laissons nos vélos chargés, nous avons constaté à plusieurs reprises que les 2 bips de mise en veille de l’alarme dissuadent d’aller toucher nos montures. En effet, les personnes installées en terrasse ainsi que les jeunes gens assis à discuter à proximité se retournent et constatent la présence d’une alarme.
J’ai installé le boîtier sans ses colliers de fixation sur le garde boue arrière entre le porte bagage et les haubans. Le tout est boulonné par l’intérieur du garde boue et deux entretoises carrées en plastique de 4 mm sont nécessaires pour rattraper la courbe du garde boue.
Comme Cédric, j’ai opté pour la clé vers le bas pour éviter que l’eau n’entre dans le boîtier et dans le barillet. Pour renforcer l’étanchéité, j’ai ajouté un joint plat dans la partie haute.
Après installation et une dizaine d’essais, la durée de la pile d’origine a passé le cap de 100 nuits en veille et la tension de la pile est encore à 3,06 Volts en marche.
Avantages :
Produit robuste, esthétique et de qualité.
Électronique et pile bien protégées à l’intérieur du boîtier.
Cycle de fonctionnement et mode marche/arrêt/réarmement, parfaits.
Puissance de l’alarme acceptable si on reste à proximité (nuit en bivouac ou au camping).
Inconvénients :
Étanchéité à l’eau et à la poussière perfectibles.
Puissance de l’alarme insuffisante en milieu urbain même en complément d’un antivol de cadre sans point fixe pour un arrêt minute par exemple.
J’ai acheter cette alarme pour le voyage a vélo quand je bivouac sous la tente et que je dors profond , ça préviens quand même du vol .