Rodolphe partage avec nous son passage de la voiture au vélo pour effectuer ses trajets quotidiens domicile-travail. Une nouvelle vie de vélotafeur synonyme pour lui de gain de temps, d’argent et de bien-être.

La voiture, un moyen de locomotion confortable mais très coûteux

Devenir vélotafeur… Cette chose n’est pas arrivée d’un coup et n’allait pas de soi au départ. Il faut revenir un peu en arrière. Il y a un peu près 2 ans j’ai été licencié économique. J’ai retrouvé rapidement du travail (pas vraiment en traversant la rue) mais avec une grosse baisse de salaire. Je n’avais trop le choix, il fallait que je trouve des économies pour m’en sortir.

La première chose que j’ai identifiée pour faire des économies a tout de suite été la voiture. J’ai toujours été au travail en voiture, toujours utilisé la voiture pour tous mes déplacements, même pour les plus courts (je sais c’est mal). C’est un moyen de locomotion certes confortable mais très coûteux. J’y ai renoncé et j’ai donc pris un abonnement de bus. Tous les jours j’utilisais ainsi ce moyen de transport. Niveau coût, c’était bien: 38€ mensuel avec 50% pris en charge par mon employeur. Cela me revenait à seulement 19€ par mois. L’inconvénient, même si je ne conduisais pas le bus, était la durée du trajet. Forcément il ne prend pas le chemin le plus court. On s’habitue.

Au mois de juin dernier j’ai changé de site de travail. Nouveaux trajets, nouveaux horaires. C’était moins bien desservi par les bus mais c’était encore faisable. C’est en discutant avec une collègue vélotafeur qui prend son vélo pour aller au travail tous les jours que je me suis dit « pourquoi pas ».

>> A LIRE AUSSI : Cécile et les voyages en pignon fixe

Le vélo est devenu mon principal moyen de transport

Barrettes sur roue pour visibilité à véloJ’avais dans mon garage un vélo électrique acheté d’occasion il y a quelques années. Malheureusement par manque d’entretien, la batterie était HS. Je l’ai remplacée et j’ai commencé à me rendre au travail à vélo. Ça m’a permis de me rendre compte que cela me convenait. Je n’étais plus dépendant des bus avec leurs horaires, leurs trajets. Vélotafeur, je choisissais mon chemin, mes détours. Ce temps de vélo me permet de décompresser, un peu comme un sas, une coupure entre ma vie perso et le travail.

Par la suite, j’ai investi dans un vélo d’occasion plus récent et mieux équipé. Depuis Je parcours 16 km quotidiennement peu importe le temps. Il suffit d’avoir un minimum d’équipements. J’ai trouvé un parcours agréable où je ne risque pas d’y passer à chaque carrefour. Équipé de sacoches, je transporte tout ce qu’il me faut (affaires de rechange, repas du midi, des courses). Que des avantages !

Bon dans le monde merveilleux du vélo, il y a quand même une chose qui m’agace : c’est de devoir attacher mon vélo avec pas moins de 3 moyens différents pour espérer le retrouver à sa place. Je l’ai même fait tatouer ! Peut-être un jour on pourra garer son vélo sans l’enchaîner…

Au départ j’ai choisi d’aller travailler à vélo pour des raisons économiques. Maintenant, c’est plus par plaisir que j’utilise ce moyen de locomotion. Habitant en ville, le vélo est devenu mon principal moyen de transport. Aujourd’hui il me parait inconcevable de prendre la voiture pour aller dans le centre ville. Ma prochaine étape est de convaincre mon employeur du bienfait des indemnités kilométriques vélo. Il faut que je prépare quelques arguments : ponctualité, bonne santé, l’aspect écologique, le gain de place sur le parking voitures, etc.

Merci à Rodolphe pour son témoignage. Si comme lui, vous êtes intéressé pour partager votre histoire de cycliste, n’hésitez pas à nous envoyer votre récit à media@citycle.com. Pour tout article publié, un bon d’achat de 40€ chez notre site partenaire Lecyclo.com.Appel à témoignages cyclistes

À propos de l’auteur : Emilie De Citycle

One Comment

  1. Bardo 14 novembre 2018 at 12 h 17 min - Reply

    Bonjour,
    Je me rends chaque jour à mon travail soit en vélo soit en trottinette électrique. On m’a offert cette dernière car je râlais trop après le tram…
    Je me réjouis chaque jour de constater que nous sommes de plus en plus nombreux.
    Mais je me désole également d’en voir beaucoup faire n’importe quoi, avec par ordre d’importance : passer n’importe quand à des carrefours dangereux, absence de lumière la nuit, absence de casque… tout cela nuit énormément à nous faire respecter…

Laissez un commentaire

Autres articles que vous pourriez aimer