Est-il bon pour nos poumons de faire du vélo en ville ? Les cyclistes sont-ils épargnés par la pollution ?

Pour une fois, les réponses se rejoignent à l’unanimité : oui, le vélo en ville reste un moyen efficace pour se déplacer… Et surtout, les cyclistes seraient épargnés par les effets nocifs de la pollution. En effet, contrairement à une idée reçue, être dans sa voiture ne signifie pas être coupé de la pollution.

Selon une étude d’Airparif (organisme chargé de la qualité de l’air), il serait moins nocif de se déplacer en vélo en ville que d’utiliser la voiture, surtout si vous utilisez votre vélo sur les pistes cyclables.

Les cyclistes sont en effet au-dessus des voitures alors que la pollution se concentre surtout au ras du sol. Les vélos sont plus mobiles dans les embouteillages donc exposés moins longtemps aux gaz d’échappement et à la pollution.

Rappelons également que le vélo est une activité physique qui diminue les risques cardio-vasculaires, sans oublier les effets bénéfiques sur le stress et l’anxiété. Mais attention, car le cycliste reste plus vulnérable sur la route, il est donc plus prudent d’emprunter les pistes cyclables.

En France, la pratique du vélo en ville est encore peu répandue. Mais de plus en plus de villes se convertissent à la promotion de la bicyclette.

Notamment, le Vélib’, contraction du mot vélo et liberté, a permis de diffuser largement l’utilisation de la bicyclette. Ce système de vélos est en libre service depuis juillet 2007. Il a été mis en place par la Mairie de Paris et est géré par le groupe industriel Decaux.

Petits désagréments qui freinent l’utilisation du vélo

Les efforts : Pour ceux qui sont véritablement allergiques aux montées, une autre solution se développe : le vélo électrique. Mais rappelons que l’effort physique est bon pour la santé, donc ne vous en privez pas !

Le danger : Les infrastructures et le comportement des automobilistes ne sont pas toujours favorables aux deux-roues, mais des améliorations concrètes voient le jour, et notamment des pistes cyclables.

Le vol : Ne pas hésiter à attacher votre vélo avec des anti-vols dissuasifs, de préférence sur la roue arrière et avant. Des assurances existent qui vous permettront de vous faire rembourser votre bien, après avoir déposer une déclaration de vol auprès du commissariat de police.

En conclusion, les avantages du vélo sont indéniables, tant sur le plan écologique que pour les effets bénéfiques sur notre santé. Le vélo est surtout utilisable sur les trajets courts de moins de 5 km.

Sources : come4news.com

À propos de l’auteur : Citycle

12 de commentaires

  1. Anonyme 11 mars 2013 at 19 h 13 min - Reply

    J’ai passé 5 ans à chercher les pièces d’occasion pour me constituer un vtt tout carbonne
    qui me revient à 4 K€
    aussi il est hors de question que je me traine 2Kg d’antivol ; d’autre part je n’ ai aucun justificatif d’achat …

    Je continuerais donc à sélectionner les commerce par leurs dispositions de sécurité pour mon cycle …

  2. B. 18 septembre 2012 at 22 h 54 min - Reply

    Pessimiste et conspirationniste, pas tant que ça.
    Je doute que vous me contredirez sur le fait qu’aujourd’hui plus que jamais, l’argent n’est plus un moyen mais une finalité. La politique est axée en priorité sur l’argent, comment faire du business et enrichir le système (pas vous bien sûr …).
    Ne croyez vous pas que depuis très longtemps, on aurait pu intervenir pour ne pas en arriver aujourd’hui à une saturation totale de la circulation, avec toutes ces conséquences. Au lieu de cela, on a encouragé la voiture, qui plus est le diesel, on n’a rien fait contre la concentration des milieux économiques et franchement les transports collectifs n’ont pas beaucoup bougés. Pourtant on connaît depuis longtemps l’impact négatif de la voiture et autres. Pensez à une enquête policière et cherchez le mobile. La voiture entraîne une industrie très importante, sans oublier l’industrie pétrolière et chimique, la concentration des villes entraîne une inflation démesurée du prix de l’immobilier, la pollution entraîne des coûts pharaoniques en médicaments et soins médicaux, etc. Changer de mode de vie entraînerait donc un manque à gagner colossal pour l’économie ou plutôt pour ces mastodontes qui sont derrière ces industries et qui récupèrent la majeure partie des bénéfices.
    Mise à part cela, de mon coté, quand je me retrouve au milieu des voitures sur de grandes avenues, j’étouffe. Cela est sûrement empiré par le fait que j’ai une conduite assez sportive (25 / 30 kmh) donc un besoin en oxygène plus important. C’est vrai aussi si vous allez courir, si vous le faites sur le trottoir, vous étouffez, le mieux est d’aller dans un parc, c’est tout de suite un peu mieux, ça prouve bien qu’au milieu de la circulation l’air est devenu néfaste pour vous.

  3. Gilles DD 18 septembre 2012 at 15 h 46 min - Reply

    Complément au commentaire précédent.
    Pour notre automobiliste irréfléchi, il aurait pu prendre un Vélib’ à Vanves (il y a de nombreuses stations sur toute la commune…) et il aurait mis guère plus de temps que le bus, en passant par des rues tranquilles, comme la coulée verte ! jusqu’à Place de Catalogne.

  4. Gilles DD 18 septembre 2012 at 15 h 41 min - Reply

    Vous me paraissez bien pessimiste et un poil conspirationniste (la volonté de nous tuer à petit feu).
    Désolé mais pour faire du vélo à Paris tous les jours, entre autres de Gare de Lyon à Pernety (14è) en pendulaire et d’autres déplacements professionnels je n’ai jamais ressenti les effets que vous évoquez. Etant pourtant légèrement asthmatique et sensibles des yeux. Il faut savoir doser ses efforts en fonction du type d’environnement.
    A vélo à Paris on n’est pas là pour prendre une bouffée d’air frais, soyons réaliste, pour ça sortez dans les zones rurales d’Ile de France et faites des balades, avec MDB par exemple : http://www.mdb-idf.org
    Relativisez quand même, il n’y a pas plus de 48% des parisiens intra muros qui possèdent une voiture.
    Les autres sont des banlieusards ou des provinciaux. Les contraintes appliquées désormais aux berges de Seine vont refroidir leurs ardeurs à envahir Paris quotidiennement. Dimanche matin, rue Edgar Quinet je regardais les plaques des véhicules garés, 80% n’étaient pas parisiens.
    La politique de la Ville de Paris étant bien de diminuer la place de la voiture au grand dam des « bagnoleux ». Même si elle ne fait pas encore assez d’efforts pour créer des couloirs de bus et donner encore plus d’espace pour les cyclistes (Vélib’ n’est pas suffisant, il faut des places pour les vélos personnels). La ville de Paris se trompe en favorisant les 2 roues à moteur : création de 36000 places pour eux en 2 ans, et seulement 2000 places par an pour les vélos sur 5 ans.

    Un exemple de l’usage imbécile de la voiture :
    Ce midi un usager du train ayant des soucis avec la SNCF est venu nous apporter son dossier (je travaille à la FNAUT assoc. agréée de consommateurs spécialisée dans les TC avec un service médiation) il venait de Vanves en voiture, à porte de Vanves il y avait un embouteillage (dû à un stationnement abusif d’un PL) qui lui a fait perdre 15 mn env. et il a mis 20 mn pour se garer… alors que s’il avait pris le Bus 58 à Vanves-Michelet, il en avait pour à peine 20 mns, l’arrêt est à 200m de chez nous, là il a mis 50 mns pour venir déposer son dossier et il était garé en haut de la rue Didot à près de 500m de là !!!
    C’est ce type de comportement, irréfléchi, automatique, qu’il faut changer !

    Comme dit Kiki Lambert ancienne pdte et actuelle secr. générale de MDB : « dans le vélo ce qui est dangereux c’est de ne pas en faire ! »

  5. Boisset 18 septembre 2012 at 14 h 12 min - Reply

    Pour faire du vélo quasi tous les jours dans Paris (plus de 100 kms par semaine), je relativiserai quand même ces propos.
    Certes le vélo est très bien, mais malgré tout, l’effort physique dans un air ultra pollué comme celui de Paris est difficile.
    Ici impossible de prendre une vrai bouffée d’air, c’est simple sortez un peu de paris et vous verrez comment la différence saute aux yeux. Dès que l’effort augmente, on se sent vite dans l’impossibilité de respirer plus, pire par moment on se sent mal avec des maux de tête et une douleur thoracique comme ci cela brûlait de l’intérieur (surtout quand il fait chaud). Je vous passe l’état de vos habits, comme le gilet jaune qui devient vite noir.
    La présence volontaire et recherchée de cette surabondance de véhicules à combustion n’est plus ni moins qu’une agression visant à vous tuer à petit feu …

  6. Gilles DD 17 septembre 2012 at 17 h 06 min - Reply

    En ce qui concerne les antivols : voir l’étude de la FUB.

    Seuls les antivols de cadre et les U sont valables le reste se coupe ou s’ouvre trop facilement.

  7. Gilles DD 17 septembre 2012 at 17 h 03 min - Reply

    Bonjour,

    Une étude de l’ORS IdF qui vient de paraître confirme tout à fait les propos de votre post, et va plus loin encore.
    Une synthèse commentée va paraître d’ici 2 semaines dans la revue de MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette) « Roue Libre » (N° 129 sept/oct), uniquement en version papier.
    Vélocypédiquement, GillesDD

  8. Louison Bobet 21 mai 2011 at 17 h 56 min - Reply

    …après avoir dépos »é » une déclaration de vol …

  9. patic 2 mai 2011 at 11 h 48 min - Reply

    A Titi046,
    Pour la neige et le verglas il existe des pneus à clous, ça coûte un peu cher, environ 40 euros pièces mais à lire les commentaires il semble que cela soit très efficace. Je n’ai pas encore eu l’occasion de tester mais je pense que cela reste parfois un bien meilleure moyen que la voiture ou les transports en commun quand c’est la pagaille et que tout est bouché car en vélo au moins on avance …

  10. Titi046 2 mai 2011 at 10 h 41 min - Reply

    Pour ce qui concerne notre famille, cela fait maintenant 4 ans que nous avons revendu notre dernière voiture. Le vélo s’est imposé comme le moyen de locomotion à privilégier (écologique, peu cher…). Pour ma part, j’utilise le vélo 6 jours sur 7 et la plus petite distance que je fais, c’est pour aller travailler : 30 km aller-retour. Le seul moment où je vais prendre les transport en commun en lieu et place du vélo, c’est lorsque je suis confronté à la neige ou au verglas :)

  11. patic 19 avril 2011 at 21 h 20 min - Reply

    Me concernant, je trouve que le vélo est parfaitement adapté à tout trajet jusqu’à 10 kms, soit 20 kms pour l’aller et le retour, même pour de petites courses (avec un ou deux bons paniers), et quelque soit le temps, il n’y a guère que les très grosses averses qui soient vraiment handicapantes (manque les essuies glace). C’est la faute au politique mise en oeuvre depuis des années pour le tout voiture que nous en arrivons aujourd’hui à des situations totalement bouchées et d’une illogique parfaite …

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