Le saviez-vous ? A l’initiative de la CGT, un syndicat des coursiers à vélo a vu le jour en Gironde. Désormais, ces travailleurs à vélo seront représentés par leur propre syndicat. De quoi espérer notamment une amélioration de leurs conditions de travail.

Un syndicat des coursiers à vélo pour la défense des droits des livreurs

Un coursier à vélo effectuant sa livraison et qui pourra désormais profiter des avantages offerts par le syndicat des coursiers à véloCoursier à vélo, c’est un métier qui a vu le jour tout récemment dans le paysage économique. Effectivement, les coursiers à vélos sont apparus avec l’arrivée des plateformes de livraison de repas à domicile. Parmi ces dernières : Deliveroo, Foodora ou encore Ubereats. Aujourd’hui, en Gironde, ils sont déjà plus de 700 livreurs à travailler pour ces plateformes. Ils ont un statut d’auto-entrepreneurs. Et malheureusement, force est de constater qu’ils vivent le plus souvent une situation précaire.

En effet, comme l’a souligné Loïc Notais, responsable à la CGT 33, « les candidats pour ces plateformes sont de plus en plus nombreux » […] « Ils sont de moins en moins payés à l’heure mais à la course ». Ces jeunes font souvent ce type de travail parce qu’ils aiment le vélo et parce qu’ils ont la possibilité de choisir leurs horaires. Mais l’illusion de l’autonomie est de courte durée. Face à la réalité de la pauvreté et de la précarité qu’ils vivent, la déception est bien souvent au rendez-vous.

>> A LIRE: Livraison à vélo : comment travaillent les coursiers à vélo ?

Seulement 410 euros par mois en moyenne

Un coursier à vélo en pleine livraison dont le syndicat des coursiers à vélo pourra désormais assurer la défense D’après une étude publiée par l’Insee en décembre 2016, le revenu moyen de ces auto-entrepreneurs ne tournerait effectivement qu’autour de 410 euros/mois. Soit beaucoup moins que le montant du RSA. Exigence d’une meilleure rémunération, de meilleures conditions de travail, tels seront donc les objectifs de ce nouveau syndicat des coursiers à vélo. Sans oublier, bien sûr, l’exigence d’un droit à la négociation collective via des représentants du personnel au sein de ces plates-formes.

D’ailleurs, la CGT a fait savoir qu’elle restait à l’écoute de ces travailleurs indépendants. « Il s’agit d’une population très diverse et difficile à gérer car ils sont là aujourd’hui mais ne le seront peut-être plus demain », a précisé Loïc Notais. « Pour nous, c’est un nouveau salariat. On n’est qu’au début et ça va être assez compliqué ». A noter qu’un collectif sans étiquette syndicale avait déjà vu le jour dans la métropole bordelaise. Il avait alors rassemblé près de 150 coursiers à vélo vers la fin 2016.

Sources:

À propos de l’auteur : DeraV

One Comment

  1. Nico U 25 janvier 2018 at 0 h 18 min - Reply

    Le métier de coursier à vélo est bien plus ancien que l’arrivée des plate-forme de livraison de repas, vous auriez mieux fait d’écrire  » livreur à vélo ». Bien que les deux utilisent le vélo pour travailler, le travail, les horaires et les conditions ne sont pas identiques.

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