En fonction du mode de transport, combien de temps faut-il pour réaliser un trajet à Paris ? Quels sont les coûts, la pollution engendrée selon qu’on se déplace en voiture, à vélo, à pied ou en métro ? Découvrez les réponses grâce à un comparatif réalisé à la demande de la Marie de Paris.   

Pour se déplacer, à Paris ou ailleurs, chacun a le choix. Il y a notamment la voiture, le vélo, la marche ou encore les transports en commun. Cependant, en fonction du mode de transport choisi, le temps nécessaire à un trajet peut largement varié. Il en va de même pour les coûts et la quantité de CO2 émise. C’est ce qui ressort du comparatif réalisé sur demande de la Mairie de Paris. Celui-ci a été effectué en tenant compte des différents modes de déplacement utilisés sur différents trajets types. Les distances varient de 2 km à 50 km, à l’intérieur de Paris, Paris-Petite Couronne ou encore Paris-Grande Couronne. Comme vous pourrez le constater, les données obtenues parlent d’elles même.

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Comparaison des transports sur un trajet de 2,1 et 2,6 km à Paris

Comparaison en fonction du mode de transport sur un trajet de 2,1 km à Paris

Comparaison sur un trajet de 2,6 km à Paris

Sur de courtes distances, le comparatif montre que le vélo et la voiture restent les plus rapides. Toutefois, un déplacement en automobile engendre un niveau de pollution assez important. Il est même de loin supérieur à celle émise par le métro. Au niveau des coûts, un déplacement en voiture se montre par ailleurs des plus coûteux. Pour des trajets d’une moyenne de 2 km, le vélo et la marche l’emportent donc haut la main.

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Comparatif sur une distance de 10 à 15 km

Comparaison sur un trajet de 10 km Paris - Petite Couronne

Comparaison sur un trajet de 15 km, Paris / Hauts de Seine

Pour des trajets de 10 à 15 km, le vélo et la voiture continuent de rivaliser en termes de rapidité. Durant les heures de pointe, la voiture est toutefois devancée par le vélo. Un VAE se montre par ailleurs plus rapide. Là encore, l’on constate que la voiture reste le mode de transport le plus coûteux et le plus polluant. Pour ces distances, la quantité de polluants émise par cette dernière est de plus de 50kg/mois sur 10km et plus de 90 kg/mois sur 15 km.

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Sur un trajet de 20 km

Comparaison sur un trajet de 20 km, Paris / Seine Saint Denis

Comparaison sur un trajet de 20 km Paris - Grande Couronne

Dès que les trajets sont supérieurs à 15km, le train s’avère le plus rapide. La voiture est alors le seconde mode de transport le plus rapide, suivi du VAE. Toutefois, elle se montre une fois de plus toujours aussi coûteuse. Dans ces distances, elle est même encore plus polluante avec notamment 120kg de polluants émis/mois.

A partir d’un trajet supérieur à 20 km

Comparaison sur un trajet de 30 km

Comparaison sur un trajet de 50 km Paris - Seine-et-Marne (77)

Enfin, pour des trajets compris entre 30 et 50 km, (hors heures de pointe), le train et la voiture l’emportent. Ils sont les plus rapides, bien que plus coûteux qu’un VAE. En matière de pollution la voiture arrive sans surprise en tête du classement. C’est sur ces distances qu’elle se montre d’ailleurs la plus polluante avec plus de 300kg/mois d’émission de CO2.

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Si vous vous demandiez quel mode de transport était le plus rapide, vous avez donc désormais les réponses. Ce comparatif permet en outre de réaffirmer que certains modes de déplacements peuvent être moins coûteux et beaucoup plus écologiques. L’on parle bien évidemment de ces alternative à la voiture que sont la marche, le vélo, ou encore des transports en communs.

Sources :

À propos de l’auteur : DeraV

One Comment

  1. Thierry DR 12 avril 2017 at 17 h 17 min - Reply

    Dommage, que l’étude ne prenne pas en compte la circulation en deux roues motorisés.
    Plus rapide que la voiture, vélo et les baskets. Moins polluant que la voiture.

    L’étude se focalise malheureusement uniquement sur des critères qui sont défavorables à la voiture et connu de tous :
    – entretien
    – pollution
    – temps de trajets

    Quid des éléments suivants pour moduler l’étude ?

    – horaires de travail pas forcément adaptés aux transports en commun
    – la pluie et le froid , soit 6 mois dans l’année où prendre l’air n’est pas très agréable
    – le sentiment de d’insécurité des transports, les gens en mode sardines dans les wagons

    L’étude aurait pu être plus objective et mettre ses éléments en perspectives, dommage.

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