Entre voitures, deux-roues à moteur et piétons, on le sait : rouler en ville d’être demande d’être tout particulièrement attentif et donc bien équipé. Découvrez les conseils d’Alain, un cycliste pratiquant le vélo depuis quelques années, qui circule très régulièrement sur plusieurs dizaines de kilomètres dans les environs de Marseille.

Privilégiez des éclairages pratiques

Pour rouler en ville, surtout quand il commence à faire sombre, il est indispensable de s’équiper de feux vélo afin de voir et bien sûr d’être vu. Si un éclairage à piles est un investissement de base moins onéreux. Ultérieurement, il vous faudra changer les piles. Alors sur la durée, mieux vaut préférer des phares dotés d’ampoules à LEDs et rechargeables par câble USB. Des accessoires pratiques et écologiques !

Quel équipement vestimentaire ?

veste-impermeable-reflechissante-homme-reflect360-proviz_full_5Circulez avec un gilet fluo, notamment à la tombée de la nuit, relève de l’élémentaire prudence. Parce qu’on est jamais trop visible sur la route ! Pour faire face aux changements météo, prévoyez également dans votre sac-à-dos ou votre panier avant un k-way en cas d’intempérie ainsi qu’un textile léger si le temps se refroidit. Pour éviter de détériorer vos chaussures de ville, pensez par ailleurs à utiliser des chaussures cyclistes ou de sport. N’oubliez pas non plus les gants cyclistes qui, en cas de chute, protégeront à coup sûr la paume de vos mains. De simples gants en laine peuvent s’y substituer par temps rigoureux.

Sécurité sur les pistes

Vous pouvez choisir entre le casque dédié à la route et un casque spécial ville pour protéger votre tête en cas d’incident. Par ailleurs, n’hésitez pas à emprunter les pistes cyclables dès que possible pour votre sécurité. Cependant, il faut savoir que les débris de la route y sont souvent projetés. Il est donc nécessaire de très régulièrement passer la main sur chacun de vos pneus afin de vérifier si aucun bout de verre ou gravillon est fiché sur la bande roulante.

En cas de crevaison

2599666_f520Toutefois si vous n’avez pas pu éviter le pire et que vous vous retrouvez avec un pneu à plat, il existe quelques astuces qui vous permettront de pouvoir rentrer sans souci. Par exemple, il est bon de toujours garder sous le coude une bombe qui vous aidera à remettre le pneu sous pression. Réparer sur un trottoir n’est pas très pratique.

S’il s’agit d’une crevaison lente, une pompe suffira pour rejoindre sans encombre votre point de chute. La pompe à pied est l’outil idéal afin d’obtenir une pression adéquate, puisque dotée d’un manomètre à lecture directe. La pression parfaite est égale à 10% de votre poids. La mini-pompe reste un outil de dépannage sur la route à moins d’être dotée d’un manomètre. Le week-end, n’hésitez pas si le cycle est au repos de dégonfler ceux-ci aux deux tiers afin que la toile du pneu ne reste distendue. Dans l’idéal, l’exercice devrait être quotidien.

Profitez !

Alors avant de partir, n’oubliez pas de bien remplir votre panier avant ou votre sac-à-dos avec ces quelques accessoires : poncho, textile léger et mini-pompe. Vous serez donc prêt à profiter en toutes circonstances de votre ville. Cycler en milieu urbain demeure un exercice agréable à condition d’être a minima équipé et de rester bien sûr prudent. Plus qu’une seule chose à faire maintenant : régalez-vous !

Alain

À propos de l’auteur : Virginie

18 de commentaires

  1. CHOUZENOUX 9 février 2016 at 9 h 44 min - Reply

    Par définition un vélo de ville a des gardes boues. Pour ce qui est des gants il est vrai que les gants des cyclistes routiers sont l idéal.

  2. CHOUZENOUX 9 février 2016 at 9 h 41 min - Reply

    Je partage l avis d Elessar sur la pression des pneus .Je me fie a ma seule expérience ceci explique cela.

  3. Elessar 3 février 2016 at 18 h 57 min - Reply

    @Bernard : Le gilet jaune est une bonne chose, mais il n’est pas obligatoire en ville. En revanche, rouler de nuit sans éclairage, c’est tout à fait inconscient ! J’ai même déjà vu un dingue rouler avec un feu rouge *à l’avant*… Quant au piéton, je me dois de préciser : le comble, ce sont les piétons qui circulent sur la piste cyclable, ou qui la traversent sans regarder, avec en plus un casque audio vissé aux oreilles. Ceux-là, on peut sonner tant qu’on veut, ça ne les sortira pas de leur petit monde, déconnecté des réalités de la circulation.

    Au passage, un éclairage correct (feu blanc fixe à l’avant, feu rouge fixe à l’arrière) permet aux autres usagers d’évaluer la trajectoire immédiate du cycliste. Les feux clignotants sont interdits comme éclairage principal, à mon avis parce qu’ils ne permettent justement pas de bien évaluer le mouvement. Et le gilet seul, c’est insuffisant parce que ça ne donne aucune idée de la direction de déplacement.

  4. Elessar 3 février 2016 at 17 h 38 min - Reply

    L’intérêt des feux à batterie intégré doit être nuancé, dans la mesure où les feux à pile de bonne qualité sont toujours prévus pour être utilisables avec des accumulateurs rechargeables, et qu’ils incluent souvent un chargeur intégré.

    Concernant les gants, la laine ou la polaire seule, c’est souvent trop peu pour l’hiver, parce que ça n’arrête pas vraiment le vent : des gants avec un extérieur en textile serré ou en cuir sont à mon avis préférables.

    Pour la pression des pneus, le dixième de son poids, en bar, c’est sans doute bon pour un vélo de course équipé de pneus très fins, mais pour un VTC ou un VTT avec des pneus de 30 mm de large ou plus, c’est trop. Je pèse 60 kg, et 6 bars, c’est au-delà de la pression nominale maximale de mes pneus. Donc, comme conseil de gonflage, en complément de ces 10% du poids, j’ajouterais : sans dépasser la pression maximale indiquée sur vos pneus.

    Enfin, j’ajouterais une chose : lorsqu’il s’agit de rouler en ville, les contraintes sont différentes de la course ou de la compétition, et on peut adapter son matériel en conséquence. Pensez donc à équiper votre vélo de garde-boues et d’un porte-bagages, si ce n’est pas déjà le cas.

    • Virginie Tigrine 3 février 2016 at 17 h 55 min - Reply

      Bonjour,
      Merci pour votre commentaire ! Nous avons remarqué que vous commentez régulièrement nos articles. Si jamais vous êtes intéressé pour rédiger un article sur un thème précis, n’hésitez pas à nous contacter.
      Bien cordialement.

  5. Bernard Navet 3 février 2016 at 17 h 21 min - Reply

    Ce matin sous la pluie beaucoup de cyclistes sur une piste cyclable de Grenoble étaient sans gilets jaunes et même d’éclairage. La plaie sur les pistes cyclables, surtout à proximité des établissements scolaires, c’est les piétons. On a beau claxoner, ils ne bougent pas. Il faudrait que les élus interviennent dans les établissements scolaires afin de faire comprendre aux jeunes que les pistes cyclables, c’est pour les vélos. Je précise qu’en vélo couché je ne roule pas sur les trottoirs destinés aux piétons.

    • Alain Chouzenoux 7 février 2016 at 8 h 33 min - Reply

      Totalement d accord.

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