Dimanche 2 novembre à Copenhague, les experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ont publié une évaluation mondiale sur l’état actuel du climat. Leur message est clair : Il faut agir et vite, face à l’ampleur du réchauffement planétaire…

Les experts sonnent donc encore une fois la sonnette d’alarme. Face à une situation de plus en plus critique, ces derniers ont publié une évaluation mondiale, insistant sur le fait que : « face à l’ampleur du réchauffement, il faut vite agir pour réduire les émissions de CO2, ce qui est possible sans compromettre la croissance mondiale ».

Cette évaluation réalisée par le GIEC : considérée comme la plus complète depuis 2007, reprend donc les résultats de trois rapports thématiques sur les preuves du réchauffement, les impacts et les mesures pour atténuer la hausse des températures. Les conclusions de l’évaluation mettent en évidence, la nécessité d’atteindre des objectifs bien précis :

  • Maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2°C.
  • Réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 40 à 70% entre 2010 et 2050 pour finalement disparaître d’ici 2100.

Le message est clair et s’adresse aux autorités politiques compétentes, à la communauté internationale tout comme à chacun d’entre nous. Il faut agir pour maintenir puis réduire les émissions de CO2. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons limiter les impacts du changement climatique sur notre planète. Les conséquences se font d’ailleurs déjà ressentir et à l’heure actuelle, les changements se produisent à une vitesse à phénoménale : les vagues de chaleurs, le réchauffement de l’atmosphère et des océans, le risque d’extinction de plusieurs espèces animales et végétales, sans oublier les risques de conflits … sont autant de problèmes qui pourraient survenir mais que nous pourrions éviter si nous remédions rapidement à la situation.

Le compte à rebours est lancé

Le temps est compté avant que la situation ne devienne irréversible. En effet, pour éviter plus de dégâts, nous devons absolument rester sous le seuil des 2° C. La possibilité de nous maintenir sous ce seuil n’est cependant pas éternelle. Rajendra Kumar Pachauri, président du Giec, estime pourtant que nous pouvons y parvenir. Nous avons les moyens et des solutions existent pour limiter ce changement climatique. Il faut cependant le vouloir car sans aucune réaction de notre part, le problème risque de s’aggraver et les solutions deviendront de plus en plus couteuses.

Les risques seront nombreux « surtout en terme de sécurité alimentaire, de disponibilité en eau potable, de risques d’inondations et de tempêtes, avec une hausse probable des déplacements de population et de conflits pour l’accès aux ressources » comme le précise Youba Sokona, vice-président du GIEC.

Reste à savoir : sommes-nous réellement prêts à agir ? Sauver la planète impliquera en effet de se détourner définitivement des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables… une transition qui risque d’être des plus difficile à réaliser.

Source : Nouvelobs.com

Pour prendre davantage conscience de l’importance de protéger notre planète, lisez l’article sur la pollution nous coûte très cher.

 

 

À propos de l’auteur : SophieR

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