L’augmentation du nombre de vélos en ville n’a que des avantages : moins de pollutions, moins de bruits, moins de risques, … Grâce à cela, le vélo pourrait faire économiser environ 188 millions d’euros à la France si celui-ci se développait encore plus, notamment sur les trajets domicile-travail.

Pour aller au travail, les français ont depuis longtemps opté pour la voiture alors que les coûts sont élevés : pour un trajet court (moins de 80 km), il faut compter 27 centimes par kilomètre contre 10 centimes en transport en commun. Et on ne parle même pas de l’impact de la pollution générée par la voiture.

Avantageux pour le porte-feuille, mais également pour la santé. Une étude, réalisée par la Coordination interministèrielle pour le développement de l’usage du vélo datant de décembre dernier, démontre que la pratique du vélo a des effets bénéfiques sur l’individu (meilleur condition physique, diminution de l’exposition aux polluants, …) et collectifs (réduction des nuisances sonores, de la pollution et des accidents). Le vélo doit donc convaincre encore plus de personnes pour que ces effets soient augmentés : si la part modale du vélo passait à 3.6% (aujourd’hui elle est de 2.4%), il n’y aurait pas moins de 145 décès évités chaque année en particulier en zone urbaine (toujours d’après cette étude).

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Ce bénéfice très important en faveur du vélo est essentiellement dû aux bénéfices de l’activité physique qui l’emportent largement, à la fois sur les autres bénéfices et sur l’ensemble des risques. – Rapport de la Coordination interministèrielle pour le développement de l’usage du vélo

À rajouter à tout cela, la diminution des affections longues, comme le diabète ou les maladies coronariennes, et donc la baisse des hospitalisations mais aussi les bénéfices écologiques (7000 tonnes de CO2 et 1000 kg de particules fines évités) et moins de nuisances sonores, le bilan économique s’avère très intéressant : entre 151 et 188 millions d’euros économisés. Ces gains équivalent à une économie sanitaire de 38 à 47 centimes d’euros par kilomètre parcouru.

En conclusion, le rapport défend l’idée d’une indemnisation kilométrique pour les cyclistes vélotafeurs d’un montant compris entre 15 et 30 centimes le kilomètre. Cette indemnité constituerait, en plus d’une juste prise en charge des frais engagés par le cycliste, une forme d’assurance contre le vol de son vélo, ou contre les autres imprévus qu’il rencontrera dans la petite aventure qu’est la transition depuis un mode de transport “conventionnel” vers le mode de transport plus confidentiel qu’est le vélo.

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À propos de l’auteur : Cédric Attali

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