Utilisés depuis bien longtemps à l’étranger, au Danemark par exemple, les premiers vélo-totem sont apparus en France il y a quelques mois dans le villes de Nantes et de Strasbourg. Mais à quoi sert réellement ce nouveau mobilier urbain ?

Ces compteurs de vélo servent bien évidement à compter les cyclistes circulant dans les rues d’une ville mais ce n’est pas tout ils favorisent la promotion du vélo en affichant visiblement le nombre de personnes enfourchant leurs selles quotidiennement. Ce nouveau mobilier urbain permet de mettre en lumière la pratique du vélo sur un axe donné : tous les usagers de la routes peuvent donc voir en temps réel la fréquentation cycliste d’une rue.

Prenant la forme d’un totem, le compteur peut donc afficher selon les modèles le nombre de cycliste par jour, par an ou encore depuis l’installation du mobilier.

Nantes a installé un totem au début du mois de septembre sur le Cours des 50 otages, une des voies les plus empruntées de l’agglomération. Le 5 septembre; le compteur enregistrait déjà une pointe à 3999 vélos dans la journée ; en comparant avec les estimations passées on peut se rendre compte que le vélo prend une place de plus en plus importante dans la ville : avant l’été 2013, l’estimation était de 2800 vélos et en 2010 seulement 500.

La Ville de Strasbourg, quant à elle, s’est lancée dans l’aventure à la fin du mois d’octobre 2013, le 23 plus précisément, en installant son vélo-totem sur la place Dauphine. Après une semaine de fonctionnement, le compteur affichait déjà plus de 35000 passages à vélo soit 5000 cyclistes par jour en moyenne.

Ces comptages permettent de montrer, chiffres à l’appui, que les habitudes de déplacement évoluent peu à peu. Le vélo n’est plus réservé à la balade dominicale, il fait sa place en ville en semaine, aux heures de pointe… – Nantes Métropole

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Sources :

• Carfree.free.fr
• iBikeStrasbourg