Tous les ans, l’ONG Global Footprint Network calcule le jour où la consommation de l’humanité excède la quantité de ressources naturelles que la planète est capable de régénérer en un an. Cette date fatidique, appelée « Jour du dépassement », survient de plus en plus tôt et cette année, le seuil a été dépassé cette année le 20 août.

Ce mardi 20 août est tombé le « Jour du dépassement » connu en anglais comme l’« Overshoot Day ».

Qu’est ce que le jour du dépassement

Mais concrètement le Jour du dépassement, c’est quoi ? C’est une date spéciale dans l’année où, théoriquement, les ressources renouvelables de la planète pour cette année auraient été consommées. Ainsi, au-delà de cette date, l’humanité puiserait dans les réserves naturelles de la Terre d’une façon non réversible, si bien qu’à terme la raréfaction des ressources condamnera l’humanité à rationner les ressources. Les experts comptent un peu moins de 8 mois, ou plus précisément 232 jours pour consommer toutes les ressources naturelles que la Terre produit en un an.

Jour du dépassement atteint, la terre pressée comme un citron

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Comment se fait le calcul ?

Notre planète s’épuise de plus en plus vite à cause de différents facteurs. Parmi lesquels, on retrouve la surexploitation du sol et les différents types de pêches abusives. Mais aussi, la déforestation et tout ce qui est contraire à la loi de la nature. Le phénomène s’accélère chaque année depuis 1980. En effet, dans les 80’s ce jour survenait en novembre. Puis, dans les années 90’s, c’était en octobre que le jour du dépassement était atteint. Enfin, dans les années 2000, il tombait en septembre et maintenant, c’est en août.

Alors, comment l’ONG Global Footprint Network détermine t-il cette date ? Les experts font leur calcul à partir de l’impact des actions de l’homme sur l’écosystème. En effet, cela consiste à comparer la quantité de ressources et la consommation dans chaque pays. Actuellement, le Japon est le pays qui a le plus mauvais pourcentage. Il est suivit par le Qatar et la Suisse.

Actuellement, pour assurer les besoins des habitants de façon durable, il nous faudrait 1.5 planète, soit une planète et demi. Les experts indiquent que la trajectoire prise dans nos habitudes de consommation fait que nous aurons besoin de 2 planètes avant le milieu du XXI° siècles. De quoi inquiéter. Que se passera-t-il quand les Hommes auront complètement épuisé les ressources de la Terre. Comment rationner ce qu’il restera ?

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Sources :

À propos de l’auteur : Cédric

One Comment

  1. Claudec 23 août 2013 at 20 h 16 min - Reply

    Les politiques économiques et sociales ; leurs aspects écologiques, migratoires, de l’emploi, de santé publique, de sécurité, etc. ne peuvent avoir de sens que si sont pris en compte les fondamentaux de la démographie mondiale et les problèmes (dont la pauvreté, la violence et les atteintes à l’environnement) qu’elle génère inexorablement.
    L’empreinte écologique de l’humanité ne résulte après tout que de ses prélèvement sur les ressources naturellement limitées de la terre. C’est le prix payé par la planète pour le développement incontrôlé de l’espèce la plus prédatrice de toutes, dorénavant mondialement en surnombre.
    En conséquence, le seul combat écologique – et humaniste – qui vaille consiste à limiter la population, pour la ramener à des dimensions compatibles avec son habitat. Le reste n’est que cautère sur une jambe de bois.
    Pour approfondir cette réaction, voir :
    http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com
    Les articles et commentaires publiés sur ce blog sont accompagnés de schémas, à l’intention des visiteurs que décourage la lecture.

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