La planète va mal, ça on le savait et ça fait longtemps malheureusement. Mais la Banque Mondiale s’alarme car c’est pire que ce que l’on croyait. La communauté s’était fixée une limite pour contenir le réchauffement climatique: il ne fallait pas qu’il dépasse 2°C en 2060… et bien d’après la Banque Mondiale c’est loupé. En effet, si l’on en croit l’organisation internationale, la hausse de la température serait de 4°C.

L’institution mondiale a été créée pour lutter contre la pauvreté et pour aider les pays en voie de développement sur l’éducation, l’agriculture, l’industrie, la santé,… Selon l’organisation, le niveau d’émissions de CO2 est beaucoup trop élevé pour penser tenir les engagements pris par l’ensemble des pays pour contenir la hausse de la température. Bien sûr, l’homme est responsable de ce déclin climatique mais il est encore temps de réagir mais il faut le faire rapidement car le point de non-retour pourrait être rapidement atteint si rien ne change.

Sécheresse, inondation, maladies,....

« Un monde à +4°C (…) déclencherait une cascade de cataclysmes » résume la Banque mondiale ajoutant qu’il n’y avait « aucune certitude » que la planète puisse y faire face.

Les conséquences d’un tel bouleversement climatique seraient désastreuses: inondations, sécheresses, malnutrition,… Les pays d’Afrique de l’Est, du Moyen-Orient ou d’Asie du Sud seraient particulièrement toucher par des pénuries d’eau importantes accompagné d’un important rebond de la mortalité infantile en Afrique sub-saharienne. Comme si cela ne suffisait pas la malaria ou la dengue, en gros les maladies véhiculées par les insectes, connaitraient un nouvel essor et les barrières de corail pourraient ne pas résister au retombées acides de CO2; leurs disparitions engendreraient la perte d’une protection naturelle contre les inondations.

Depuis l’échec de Copenhague en 2009, l’élan écologique de la communauté internationale a faiblit. Ce rapport n’apporte pas de solutions mais tente de relancer la dynamique écologique et insiste sur le fait que la lutte contre le réchauffement n’est pas l’ennemie de la croissance.

« Le secteur privé doit comprendre que l’adaptation au réchauffement climatique constitue une opportunité économique », assure Jim Yong Kim.

Nous espérons donc que les gouvernements prendront le temps de bien comprendre ce rapport et les dangers qu’il laisse entendre pour ne pas condamner l’humanité à une disparition prématurée.

Source:

À propos de l’auteur : Cédric

4 de commentaires

  1. jipebe29 20 décembre 2012 at 11 h 39 min - Reply

    @tompom
    Cher carbocentriste inféodé au dogme du RCA, et qui a perdu tout sens de l’analyse et de la critique constructive, voici ma réponse…

    1) Le terme de « climat-sceptique » ou de « climatosceptique » est une belle absurdité. Car, qui pourrait être sceptique du climat? GIECosceptique me semble plus approprié.

    2) Vous me proposez deux liens sur le site Futura science, connu pour son intégrisme en faveur du dogme du RCA. Donc, ce que ce site raconte ne vaut pas un clou. Zéro pointé pour votre réponse….

    3) Si vous voulez avoir une once de crédibilité, il faudra faire des commentaires scientifiquement sérieux, ce dont je doute que vous soyez capable…

  2. jipebe29 30 novembre 2012 at 15 h 58 min - Reply

    @Cedric
    Et si voulez en savoir beaucoup plus, allez faire un tour sur le site:
    http://www.pensee-unique.fr/

    Re-Kenavo!

  3. Cedric 30 novembre 2012 at 9 h 35 min - Reply

    merci pour ce commentaire détaillé et très intéressant.
    Il permet d’avoir une seconde vision des analyses de la Banque Mondiale et de se faire sa propre opinion.

  4. jipebe29 29 novembre 2012 at 11 h 48 min - Reply

    1) Même si le CO2 (la part anthropique étant estimée à moins de 4% du CO2 total) avait une action significative sur T, ce qui reste une hypothèse non prouvée, et mise à mal par l’absence de signature du CO2 en zone tropicale, il n’y a pas le feu au lac. En effet, Tglobale étant stable depuis 1997, et personne ne sachant quelle sera son évolution, surtout pas les politiques, ni les modèles numériques, le mieux est de ne pas gaspiller 100 milliards de dollars pour des prunes, et d’attendre tranquillement 2020 pour voir si ce plateau perdure, ou si T diminue, ou si T recommence à monter. De toute manière, compte tenu de l’inertie du système climatique, il n’y a aucune raison de s’affoler et de faire n’importe quoi.

    2) Le GIEC? Il prévoit n’importe quoi, et il serait bon de le dissoudre, afin que cesse ce delirium carbonum planétaire, qui engendre des dépenses pharaoniques aux frais des pôvres consommateurs et des pôvres contribuables, peuchère!… En voici un exemple très simple. L’AIE (Agence Internationale de l’Energie) prévoit pour 2035 au plus 14% de Renouvelable (mais plus vraisemblablement 12%) dont 2% de solaire et d’éolien, et 12% d’hydraulique et biomasse. Le GIEC, dans son dernier rapport sur les ER, prévoit pour 2030, en se basant sur son 164ème scénario, 43% d’ER, ce qui est complètement irréaliste. On comprend mieux l’origine de ce 164ème scénario lorsque l’on sait que la personne qui l’a élaboré est le Dr Sven Teske, notoirement connu pour être « coordinateur international de Greenpeace pour les questions climatiques ». Non seulement Sven Teske est un membre éminent de Greenpeace, mais il est aussi un représentant patenté du lobby de l’industrie photovoltaïque, au nom de laquelle il défend le principe des subventions à cette source d’énergie, pour le moment éminemment non compétitive. Peut-être est-ce pour ces outrances que le GIEC n’est, pour la première fois, pas invité au COP18.

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