Pendant un an (en 2007), ma femme Michelle, ma fille Isabella et moi, qui habitons en plein cœur de New York, avons essayé de vivre sans causer d’impact sur l’environnement. Autrement dit, nous avons fait de notre mieux pour éviter de produire des déchets (finis les plats à emporter), réduire nos émissions de dioxyde de carbone (finis la voiture et l’avion), ne plus rejeter de substances toxiques dans l’eau (fini les détergents), arrêter d’acheter des denrées de contrées lointaines (finis les fruits de Nouvelle-Zélande). Évidemment, finis aussi : l’ascenseur, les aliments conditionnés, le plastique, la climatisation, la télé, les articles neufs…
C’est ainsi que Colin Beavan introduit son ouvrage No Impact Man publié pour la première fois en 2009. Cet écrivain et blogueur américain s’est fait connaitre grâce à cette expérience qui consistait à vivre sans impact écologique à New York pendant un an. Pour cela Colin et sa famille devaient respecter quelques règles qu’ils s’étaient fixés:
-leurs déchets devaient être uniquement compostables,
-ils devaient acheter des denrées alimentaires produites dans un rayon de 400 kilomètres,
-aucun mode de transport consommant du carbone ne pouvait être utilisé,
-n’utiliser aucun produit à base de papier (y compris papier hygiénique).
Son action a été critiqué par certains médias qui, par exemple, plaisantaient sur la question des couches culottes et du papier toilette dont la famille Beavan s’est passé pendant un an. Il se défend en rappelant que chaque minute l’équivalent de 9 terrains de foot est rasé dans la forêt amazonienne.
En lavant les couches deux fois par semaine, je n’ ai besoin que d’une trentaine de couches lavables pour bébé alors qu’avec les couches jetables, il m’en faudrait 4000 !
Son expérience est désormais terminé, et la famille Beaven continue à suivre sans contrainte environ 60% de ses engagements fixés lors de leur année sans impact.
Un documentaire a été réalisé sur son aventure dont voici la bande annonce (en anglais):
bravo pour l’exemple , »un voyage de mille lieux commence toujours par un premier pas »
Très intelligent, et on devrait s’en inspirer tout de suite.
Dommage encore une fois de tenir surtout le « carbone » comme responsable de tous les maux, un peu comme le fait la RATP avec sa campagne de pub