Selon le CREDOC, en 2017, un Français sur cinq optait pour la marche ou la bicyclette pour ses déplacements quotidiens. Après les Assises de la mobilité, une question se pose alors : comment augmenter ce nombre ? L’AF3V nous donne la réponse : en aménageant plus de véloroutes et voies vertes.
Les véloroutes et voies vertes, de quoi inciter à pédaler
Pour rappel, les Assises de la Mobilité ont eu lieu le 13 décembre dernier. Elles ont duré trois mois. Délai au cours duquel les collectivités publiques, les associations et les citoyens ont été invités à travailler ensemble par le Gouvernement. Objectif: définir les grandes orientations des futures politiques de transport de notre pays. A l’ordre du jour, ont figuré de nombreux sujets. Parmi eux, les transports du quotidien. Effectivement, face au problème du réchauffement climatique et de la pollution de l’air, il fallait absolument agir. L’on devait notamment revoir et repenser l’ensemble de notre système de transport. L’un des objectifs a été de compléter les transports traditionnels par des transports plus intermodaux, plus soutenables, plus sûrs, et plus propres. La marche et le vélo ont donc été au cœur des débats.
Pour l’Association française pour le développement des Véloroutes et Voies Vertes (AF3V) ce fut alors l’occasion idéale de faire connaître ses propositions en la matière. Effectivement, celle-ci en avait élaboré cinq. Les 5 propositions des Assises concernaient la réalisation en France d’un réseau « continu, sécurisé et inclusif de Véloroutes et Voies Vertes (VVV)« . Un réseau qui selon l’association pourrait largement contribuer à favoriser la pratique du vélo. Ces propositions, l’AF3V les avait mises en ligne sur la plateforme collaborative des Assises de la Mobilité. Et là, surprise ! Quelques jours seulement après leur publication, elles avaient recueilli un nombre impressionnant de suffrages du public.
« Nos propositions sont devenues les plus populaires des Assises de la Mobilité ! », s’est félicité l’AF3V. En effet, ce grand nombre de suffrage prouve une chose. Pour se mettre davantage au vélo, beaucoup de Français estiment que disposer d’infrastructures adaptées serait fort utile.
Pour enfin laisser la voiture de côté après ces assises de la mobilité
Isabelle Bréant, Présidente de l’AF3V, explique que ce réseau des VVV pourrait largement permettre aux habitants précaires de la périphérie de se libérer de la dépendance à l’automobile. Effectivement, il permettrait à beaucoup d’avoir un accès direct, rapide et sécurisé aux centres des agglomérations. Les « voies express vélo » pourraient entraîner un trafic important. D’ailleurs, « en France, les principales études de fréquentation montrent qu’aux abords des villes, les VVV sont majoritairement utilisées pour des déplacements quotidiens domicile-travail« . Pour l’AF3V, la mise en œuvre d’un tel réseau est donc sans aucun doute « une des nouvelles solutions répondant aux enjeux de la mobilité quotidienne« .
Maintenant que les Assises nationales de la mobilité sont dernière nous, l’AF3V espère que la réalisation de véloroutes et de voies vertes soit pleinement intégré à la future Loi d’Orientation des Mobilités. Verdict très prochainement.
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