Une partie de la France fait de nouveau face à un épisode de pollution de l’air. Cependant, bien que conscients des risques engendrés par ce phénomène pour la santé et l’environnement, les Français sont peu enclins à changer leurs habitudes.
Un nouvel épisode de pollution de l’air pour la France
Une fois de plus, la France est sujet à un épisode de pollution. D’après Prevair, cette pollution de l’air aux particules fines (PM10) devrait se poursuivre dans les prochains jours. Pour Benoit Hartmann, président de l’association France Nature Environnement, elle est surtout due aux « déplacements seuls en automobile ». Faire usage de sa voiture ou de son deux-roues motorisé est, en effet, l’une des principales causes d’émission de polluants. Or, selon des études récentes, nous sommes toujours 70.6% à préférer l’automobile au vélotaf ou aux autres modes de déplacements doux pour aller au travail. Pourtant, toujours selon M. Hartmann, de véritables alternatives existent. Modifier certaines de nos habitudes peut largement contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air et à la préservation de l’environnement. Malheureusement, au vue des statistiques, il semblerait que les Français ne soient pas encore prêts à changer.
La pollution, une sorte de fatalité, pour les Français ?
D’après les statistiques de l’Insee, en 2015, un Français sur quatre citait la pollution comme principale préoccupation environnementale. Les Français sont donc généralement conscients des risques causés par ce problème. Toutefois, très peu agissent pour y faire face. Plus d’un Français sur 3 ne voit pas ce qui pourrait l’inciter à avoir moins recours à sa voiture ou à son scooter (toujours selon l’Insee). Il y a bien une pollution de l’air, mais « c’est une sorte de fatalité et moi, en tant que citoyen, je n’y pourrai rien ». C’est ainsi que résonnent la plupart des gens, comme l’explique notamment Benoit Hartmann. Changer leurs habitudes n’est pas prioritaire pour les Français. Ils doutent fortement de l’impact bénéfique que cela pourrait avoir sur l’environnement.
C’est aux pouvoirs publics et aux entreprises d’agir pour l’environnement
Impuissants, les français estiment que c’est aux pouvoirs publics et aux entreprises d’agir en premier pour l’environnement. En 2016, dans le cadre de l’enquête Camme, il a été estimé à 46% que c’est aux pouvoirs publics d’agir en premier. Et à 38% pour les entreprises. Tant que l’Etat et les acteurs industriels n’y mettent pas du leur, ce n’est pas la peine que les citoyens s’y mettent. « C’est en quelque sorte un rejet aux conséquences néfastes », explique M. Hartmann. « Cependant, ce n’est pas parce que c’est un problème récurrent qu’il est insoluble », ajoute-t-il. Il est parfaitement possible d’agir à son niveau pour préserver l’environnement et notamment la qualité de l’air.
Pour ce faire, il suffit d’adopter quelques bonnes habitudes ou de changer les mauvaises. Privilégier les modes de déplacement doux comme le vélo ou la marche est l’un moyen des plus efficaces. Le covoiturage est aussi une solution qui fonctionne.
Et vous, quelles solutions adopteriez-vous pour réduire la pollution de l’air à votre échelle ?
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Source:
le délire occasionné par les 80 k/m h et la taxe sur les diesels suivant le naufrage de l’ex écotaxe prouvent à quel point c’est vrai!
chacun pour sa pomme, en voiture je fais ce que je veux!