Pour faire avancer un vélo, on peut dire qu’il suffit de pédaler. A première vue, le pédalage peut être considéré comme une chose facile, un mouvement simple que l’on pourrait même qualifier d’anodin. Et pourtant, pédaler, c’est bien plus qu’un simple mouvement de rotation. Quatre phases en composent le geste.

Lorsque nous pédalons, il faut savoir que plusieurs muscles de notre corps entrent en jeu. Les muscles de notre fessier et nos abdominaux sont sollicités ainsi que nos quadriceps, nos ischios et nos mollets. En gros, pédaler c’est faire du sport. Mais bien plus que cela, c’est également un mouvement complexe qui s’apprend.

Afin de profiter d’une efficacité optimale sur sa monture, outre des pédales de vélo adaptées, une bonne manière de pédaler sera toujours de rigueur. Pour apprendre à pédaler comme il se doit, il faut commencer par savoir que quatre phases contribuent ensemble à faire tourner le pédalier.



Ces étapes sont la poussée, la transmission basse, la traction et la transmission haute.

La poussée

http://www.velo2max.com/La poussée est la phase qui consiste à faire aller nos jambes vers l’avant en effectuant un mouvement de pression vers le bas. Cette phase constitue 35% du temps du cycle du pédalage. C’est également la phase la plus rentable sur le plan biomécanique puisque c’est à ce moment là que la majorité de la force est transmise au pédalier.

Durant la poussée, nous effectuons une extension de la cuisse associée à une extension de la jambe et du pied. Le grand fessier, le quadriceps et le triceps sural sont sollicités, ce qui permet de produire 96% de la puissance totale du pédalage. A noter que durant cette phase, le bassin doit être fixé par les stabilisateurs, à savoir les muscles abdominaux et les carrés des lombes.

La transmission basse

La transmission basse est la phase qui assure la transition entre la poussée et la traction. Elle constitue 15 à 20% du cycle. Durant cette phase, l’extension de la cuisse continue mais une action de flexion vient s’ajouter au mouvement, en plus d’une extension du pied. Ici ce sont les muscles du grand fessier, les ischios jambiers et les triceps suraux qui entrent en jeu.

L’action prépondérante des ischios et du triceps va permettre au cycliste de conserver l’énergie cinétique accumulée lors de la phase de descente de la pédale. Pour une efficacité maximum, cette phase doit s’enchaîner de la manière la plus souple possible avec la phase qui la précède et celle qui la suit.

mouvement du pied lors du pédalage vélo

La traction

La traction est réalisée par une flexion prononcée de la cuisse. Ici ce sont le psoas iliaques, le droit antérieur, le couturier et les muscles abdominaux qui sont mis à profit, avec une flexion du genou engendrée par l’action des ischios jambiers. C’est durant cette phase, qui constitue 30 à 35 % du cycle, que le rendement est le plus faible. C’est une phase de relâchement et de récupération pour nos quadriceps, nos triceps et tout le segment jambier. Durant la traction, il est également essentiel que le bassin constitue un point fixe. Comme lors de la poussée, les muscles abdominaux, les carrés des lombes (les stabilisateurs du bassin) sont sollicités.

La transmission haute

Enfin, la transmission haute est la dernière phase qui constitue le cycle de pédalage. C’est la phase qui va notamment permettre au cycliste de se repositionner pour poursuivre de nouveau avec la phase de poussée. C’est ici que les releveurs du pied vont alors intervenir et ce durant environ 15% du cycle.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les bonnes façons de pédaler, vous pouvez également consulter notre article sur comment bien pédaler à vélo.


À propos de l’auteur : Dera

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