Le réchauffement provoque l’apparition dans les océans de zones en cours de désertification, privées de planctons en surface. La superficie de ces zones désertiques a augmenté de 15% en 9 ans. Elles recouvrent maintenant 51 millions de kilomètres carrés.
Les régions des océans les moins productives biologiquement (en bleu foncé ci-dessus) sont en expansion beaucoup plus rapide que prévu, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de la NOAA et de l’Université de Hawaï. Cette modification de la biologie des océans, liée au réchauffement des eaux de surface de la mer, peut avoir une incidence négative sur les populations de nombreuses espèces de poissons qui tentent de survivre dans ces environnements de type désertique.
Entre 1998 et 2007, ces étendues maritimes présentant une faible vie végétale en surface dans les océans Pacifique et Atlantique ont augmenté de 15 pour cent ou 6,6 millions de kilomètres carrés, selon l’étude qui paraît dans Geophysical Research Letters.
Cette expansion se produit en même temps que le réchauffement des températures de surface, soit environ un pour cent ou .02 à .04 degrés Celsius par an. Le réchauffement accroît la stratification des eaux de l’océan, ce qui empêche la remontée en surface des éléments nutritifs des profondeurs qui permettent la vie des plantes marines.
Ces zones arides se rencontrent dans environ 20 pour cent des océans du monde et sont situées dans les tourbillons subtropicaux de chaque côté de l’équateur.
« Le fait que nous assistions à une expansion de ce zones les moins productives de l’océan, lorsque les courants subtropicaux se réchauffent est conforme à notre compréhension de l’impact du réchauffement de la planète. Mais, avec neuf ans de séries chronologiques, il est difficile d’écarter la variation décennale », déclaré Jeffrey J. Polovina, océanographe au service des pêcheries de la NOAA , de Honolulu, cosignataire de l’étude avec Evan A. Howell et Melanie Abecassis, de l’Université de Hawaï.
Les preuves de cette expansion proviennent de données recueillies par un capteur à bord du satellite de la NASA SeaStar. Ce capteur nommé SeaWiFS, est un outil unique qui cartographie la productivité biologique dans les océans. En analysant la couleur des eaux, il parvient à mesurer la densité de chlorophylle dans le phytoplancton, les plantes microscopiques qui sont à la base de la chaîne alimentaire marine.
Cette recherche a montré que les zones de faible productivité dans l’océan Pacifique se développent à partir du centre en direction d’Hawaï. Dans l’océan Atlantique, les zones les moins productives du courant circulaire subtropical sont en expansion à un rythme encore plus rapide, et se développent de l’est à travers les Caraïbes vers l’Afrique.
Les zones de faible productivité, comparées à des déserts, couvrent désormais, selon les estimations 51 millions de kilomètres carrés dans les deux océans. La zone la moins productive de l’océan Indien montre la même tendance, mais il y a eu trop de variations pour que les observations soient statistiquement significatives.
Source : synergy-space
Source : contreinfo
Sans oublier les fus de déchets radioactifs largués en haute mer depuis le début de l’industrie nucléaire qui continuent à se désagréger et à irradier l’océan certes faiblement en moyenne mais probablement suffisamment pour affecter la reproduction des êtres y vivant. Car les organes les plus sensibles à la radioactivité sont les organes génitaux, Cf les malformations beaucoup plus fréquentes dans la descendance des personnes exposées à la radioactivité partout dans le monde.