A vélo, la prudence est toujours de mise ! La route peut en effet, au delà des véhicules, receler de nombreux pièges. En tant que cyclistes, il est donc recommandé de bien attention à tous les détails, la moindre flaque ou petit caillou pouvant parfois s’avérer dangereux.
Sur la route, de nombreux dangers sont à prendre compte lorsqu’on est cycliste. Selon les conditions météo, des tronçons de route peuvent être plus dangereuses que d’autres et dans certains cas, une seule petite flaque, des feuilles mortes ou un trou peuvent suffire pour vous faire chuter. Voici donc quelques conseils pratiques pour éviter la casse et les blessures.
Méfiez-vous du gravier
De nombreux cyclistes le redoutent. Le gravier peut en effet constituer un danger, surtout dans les virages. S’il vous surprend, c’est la chute assurée. Pour éviter les accidents, abordez donc toujours les virages en réduisant votre vitesse et portez votre regard assez loin afin d’anticiper.
Les feuilles mortes, plus dangereuses qu’il n’y parait
De prime abord, elles peuvent paraitre inoffensives. Mais attention toutefois, sur certaines portions de route, les feuilles mortes peuvent constituer un véritable danger. Ces amas de feuilles sont en effet très glissantes surtout si le temps est humide.
De plus, elles peuvent dissimuler d’autres pièges : des trous, du gravier ou des bosses que vous ne verrez hélas qu’au dernier moment. A la vue de feuilles mortes, ralentissez donc pour éviter toutes mauvaises surprises et si possibles, contournez-les.
Attention aux trous
Trous, nids de poule ou cailloux peuvent constituer des dangers pour les cyclistes. Si passer dans un petit trou peut être sans grande conséquence, selon la taille du trou et votre vitesse, il se pourrait toutefois que vous soyez déséquilibré en passant dans celui-ci. Vous risquez alors de chuter.
En passant dans gros un trou, vous risquez également la crevaison. En fonction du choc, des dommages au niveau de votre jante ou des rayons pourraient même survenir. Alors prudence face à ces éléments qu’il vous faudra apprendre à anticiper afin de pouvoir les éviter.
Les lignes blanches, de véritables patinoires
Évitez à tout prix de rouler sur des lignes blanches de la route surtout lorsque le temps est humide. S’il pleut après une averse, ces éléments deviennent en effet extrêmement glissants. La peinture constituant ces lignes réduisent considérablement l’adhérence.
Comme pour le gravier ou les feuilles mortes, réduisez donc votre vitesse et corrigez votre trajectoire afin d’éviter que vos roues ne soient pas en contact avec cette surface.
Les bouches d’égout et les rails en ville
En ville, vous risquez de tomber fréquemment sur des bouches d’égout ou des rails en tout genre. Attention donc à ne pas vous faire surprendre surtout par temps de pluie. L’eau peut en effet masquer ces éléments ou également les rendre glissants. Par ailleurs, si les ouvertures des bouches d’égout ne sont pas remises dans le bons sens, c’est à dire perpendiculaires à votre sens de marche, il peut arriver que vos roues, surtout si celles-ci sont étroites, se coincent dans ces trous. La chute est alors garantie, raison pour laquelle à l’approche de ces éléments, il est vivement conseillé de toujours ralentir.
Même chose avec les rails, même si en règle générale vous êtes amenés à les passer de façon perpendiculaire, il peut arriver dans certains cas que vous ayez à les aborder en biais. Dans ce cas, déportez-vous bien avant d’arriver sur la zone afin de franchir les rails le plus perpendiculairement possible. Retrouvez tous nos conseils pour rouler sur les rails de tramway.
Les portières, l’autre piège de la ville
Méfiez-vous des portières de véhicules qui s’ouvrent sans prévenir. Pour ne pas risquer de vous faire surprendre, conservez toujours une bonne distance entre les voitures garées. Si besoin, pensez à faire usage de votre sonnette pour vous faire entendre. Cela permettra ainsi d’alerter les personnes restées dans leur voiture à l’arrêt et de bien signaler votre présence.
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Les tâches d’hydrocarbures
Les fuites d’hydrocarbures, notamment de gasoil, peuvent tout aussi bien être responsables d’une chute. Sur l’extérieur des ronds-points et surtout ceux qui se trouvent aux abords des stations-services, il faudra donc vous en méfier et surtout rester aux aguets. Ce « verglas d’été » risque de vous surprendre car contrairement au verglas, il peut apparaître même en plein soleil. Il se forme lors des petites averses ou crachins et remontent à la surface du bitume, ces hydrocarbures se mélangeant alors à la poussière et l’eau pour former une pellicule très glissante et dangereuse.
Le givre et le verglas, pas toujours en hiver
Ne pensez pas que le givre et le verglas constituent des dangers uniquement en période hivernale. Dès que la température se situe entre 0 et 3°C, des plaques de verglas ou du givre peuvent en effet se former sur certains endroits de la route, représentant alors un réel danger pour les cyclistes. C’est d’ailleurs pour cette raison que dans les voitures, les alertes verglas apparaissent dès que la température extérieure est inférieure à 3° et non 0°.
Ces zones sont tout de même facile à repérer de loin par leur aspect brillant. Pour éviter de glisser, veillez donc à toujours modérer votre vitesse, et à passer toujours le plus droit possible sur ces plaques si vous ne pouvez les éviter. Pour minimiser les risques au maximum, n’hésitez pas non plus tout simplement à descendre de votre monture pour passer ces obstacles.
Source : Cyclo Club Bellopratain
on dit A vélo
Merci pour ces conseils, c’est très juste. Voici quelques petites précisions :
– parmi les pièges que les feuilles mortes peuvent dissimuler, il y a aussi les objets perçants en tout genre !
– concernant les lignes blanches, le risque le plus important de glissade est à prévoir lors des virages ou tournants, et les lignes les plus dangereuses sont les bandes blanches des passages piétons, qui sont en plus très larges : lorsqu’on doit tourner à un carrefour, il faut donc adapter sa trajectoire pour tourner hors des bandes, et rouler droit sur celles-ci ;
– enfin, concernant le verglas, petite précision technique, s’il peut se former à une température positive, c’est parce que ce n’est pas seulement la température de l’air qui permet ainsi à de l’eau de geler, mais également la température du sol et celle du ciel !