Une chose est sûre, la pollution atmosphérique constitue une menace réelle pour la santé ! Le 13 décembre 2013, un pic à 6 millions de particules fines par litre d’air a été enregistré sur la ville de Paris, soit 30 fois plus que lors d’une journée de faible pollution ! Selon des études, un tel niveau de particules impacterait sur la santé de la même façon que le tabagisme passif.
De nombreuses grandes villes font face aux problèmes engendrés par la pollution de l’air, notamment ceux liés aux particules fines. Résultat, la santé de la population est menacée par le développement de nombreuses pathologies chroniques (parfois mortelles). Paris fait également partie de ces villes confrontées à un niveau de pollution alarmant. L’épisode de pollution de décembre 2013 fut certainement le plus grave avec son pic à 6 millions de particules fines (inférieures à 1 µm) par litre, mesuré à 18 heures.
Résultats pollution 2013
Les particules fines ont pourtant des effets nocifs avérés sur la santé, pour ne citer que les différentes pathologies chroniques (infections respiratoires, infections cardiovasculaires, ou encore les cancers). Des études menées en laboratoire ont d’ailleurs démontrées que les effets d’un tel niveau de pollution aux particules fines, seraient aussi nocifs que les conséquences du tabagisme passif. En effet d’après les tests effectués, 8 cigarettes fumées dans une pièce d’environ 20 m² produiraient autant de particules que lors de cet épisode de pollution record enregistré en décembre 2013.
Résultats pollution 2014
Récemment, le célèbre ballon de Paris, le Generali, a effectué un survol de la ville. Doté de son nouvel instrument de mesure de la pollution de l’air, il a pu enregistrer la quantité de particules ultrafines contenue au-dessus du parc André Citroën. Ce nouvel instrument, le LOAC ou Light Optical Aerosol Counter, a permis une identification et un comptage précis des particules les plus fines (inférieures à 1 µm) présentes dans l’air pour ainsi obtenir des résultats inquiétants :
- Durant une journée standard avec un faible niveau de pollution, « les Parisiens respirent environ 200 000 particules par litre d’air, soit 100 000 particules à chaque inspiration, ou 2 200 000 particules par minute, ou encore 132 000 000 de particules par heure ! ». Un nombre beaucoup trop élevé de particules qui priverait les Franciliens d’au moins 6 mois de leur espérance de vie.
- Le trafic automobile carburant au diesel, les usines… feraient partie des principales sources de ces particules carbonées. Le diesel, jugé nocif par l’OMS et ce depuis 1988, reste cependant le principal carburant utilisé sur le territoire français.
On se demande alors, « si » et « quand », les grandes agglomérations françaises et surtout parisiennes, prendront les mesures nécessaires pour éradiquer d’une manière efficace, ce problème de pollution qui au final risquera de nous coûter bien plus cher que prévu.
Source : Notre-planete.info
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beaucoup d’asthmes et d’enfants malades dûs à la pollution