La question du casque est régulièrement au centre des débats entre cyclistes. Le casque protège la tête des chocs, son intérêt va donc de soit mais pour comprendre le problème, il faut bien cerner la question ou plutôt les questions : le casque protège-t-il le cycliste ? Doit-on rendre obligatoire le port du casque ?
D’un point de vue individuel : le casque me protège-t-il ?
Pour répondre à cette question, il faut bien distinguer les risques absolu et les risques relatifs, comprendre cette différence permet de mieux comprendre la problèmatique et ainsi éviter les confusion :
- Le risque absolu : la probabilité d’avoir un accident à vélo au niveau de la tête.
- Le risque relatif : la comparaison entre les cyclistes casqués et non-casqués.
Le risque relatif représente la plupart du temps la base des données et autres études faites sur le sujet : d’après les résultats d’une étude américaine, le casque protégera efficacement le crâne du cycliste environ 7 fois sur 10. Bien entendu les deux risques sont à prendre en compte dans la réponse du problème : la protection du casque est importante mais elle n’est utile que si vous êtes victime d’un accident donc si vous n’avez aucune chance d’en avoir un, le casque devient inutile. Le risque absolu varie donc en fonction de la population cernée et de l’utilisation du vélo : un enfant aura plus de chance de tomber et le port du casque devient donc conseillé.
D’un point de vue collectif : le port du casque doit-il être obligatoire ?
Au niveau collectif, cette obligation n’a pas les mêmes effets. Une étude survenue à la suite de l’obligation du port du casque au Canada, a souligné le fait que les avantages, comme le nombre d’admissions dans les hôpitaux suite à un accident touchant la tête du cycliste, sont minimes.
En science, rendre évidente une relation de cause à effet n’a pas toujours aisé. Les cyclistes qui portent un casque volontairement pourraient avoir une conduite plus saine sur la route, mais est-ce que cela reste vrai si on rend son port obligatoire ? Un sentiment biaisé de sécurité peut naître qui pourrait faire prendre plus de risques à certains supprimant ainsi les effets bénéfiques du casque ; c’est ce qu’on appelle la « compensation de risque ».
Un cycliste a également remarqué que les automobilistes prennent une distance de sécurité plus réduite quand le conducteur du vélo est casqué.
Que faire ?
Au niveau individuel, la réponse doit être fourni par l’évaluation du risque absolu d’accident en prenant en compte les variables de la pratique du vélo : la style de conduite, les infrastructures, l’âge du cycliste. Selon ces variables, il peut être sage de porter un casque si ça ne vous décourage pas à faire du vélo.
D’un point de vue collectif, la décision politique est plus difficile à prendre. Avant de rendre le port du casque obligatoire, il est peut-être plus judicieux de créer une culture du vélo en France en par exemple développant les infrastructures qui vont avec. L’augmentation du nombre de cyclistes sur les routes a un effet protecteur et une fois cet environnement mis en place, on peut alors déterminer si l’obligation du port du casque est utile ou non.
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Source :
Port du casque vélo est très bénéfique et de sécurité élevé pour les cyclistes de tous ages, aussi l’obligation du casque vélo peut ètre une assurance d’amour de l’utilisation du vélo en toute serinette…!
Pour des informations plus complètes : http://www.fubicy.org/spip.php?article136
le port du casque devrait je pense être obligatoire, car nous n’avons pas partout des voies cyclables