La pratique du vélo apporte des bénéfices importants, nous l’avons déjà aborder. Elle garde en bonne santé comme le montre Robert Marchand (photo) qui, à presque 101 ans, a établi, en septembre dernier, le record du centenaire le plus rapide sur 100 km, avec une vitesse moyenne de 23 km/h.
Donc le vélo maintient en forme, d’accord, mais est ce qu’il peut accompagner des malades lors de thérapie et ainsi faire parti d’un processus de guérison?
Petit point théorique, qu’est ce que la maladie de Parkinson?
La plupart des gens connaisse les symptômes de la maladie, tremblements et perte du contrôle des mouvements et de l’équilibre, mais les causes de ses symptômes sont parfois méconnues. La maladie de Parkinson est une affection progressive et dégénérative, provoquée par la mort des cellules nerveuses chargées du contrôle et de la coordination des mouvements; elle touche les neurones qui libèrent la dopamine qui est un neurotransmetteur indispensable au contrôle des mouvements.
Selon le Professeur Alberts, les patients ont ressenti une nette amélioration de leurs tremblements et une diminution des difficultés à marcher. L’exercice physique à une influence importante sur le plan moteur, certes, mais pas seulement; il remotive les patients et leurs permet de lutter contre le découragement, l’abattement,… qui accompagnent souvent la maladie de Parkinson.
Le vélo garde en bonne santé et dans le futur il sera peut être le moyen de combattre certaines maladies comme la maladie de Parkinson. Les chercheurs sont encore en phase d’expérimentation mais les résultats concluant permettent de croire en l’avenir de ces thérapies.
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