Vélotafeurs et cyclistes du dimanche, bobos écolos et femmes d’affaires, poètes et banquiers, étudiants rebelles et parents dans le vent : « Les filles à vélo » et « les gars à vélo » proposent à tous des accessoires simples et beaux qui répondent au petits défis des déplacements quotidiens à vélo.

Jart’elles, un accessoire de mode à vélo

Le jart'elles pour Les filles à vélo

Charlotte et sa jart’elle préférée

Lorsque Véronique Bertrand a commencé à se déplacer à vélo, elle pensait qu’il suffisait pour cela d’un vélo et d’une pompe pour gonfler les pneus de temps en temps. Mais quand elle a abandonné complètement la voiture et le bus, elle a dû se rendre à l’évidence. Se déplacer à vélo tous les jours en tenue de travail nécessite de régler quelques petits détails logistiques. Jupe qui s’envole ou se coince entre le patin de frein et la jante, pantalon souillé sur le cadre pas toujours propre ou, pire, sur la chaîne : il lui a fallu trouver des solutions pour épargner sa garde-robe. C’est en 2015 qu’elle a terminé de mettre au point un premier accessoire, la jart’elle.

La jart’elle est composée d’une bande de tissu prolongée d’une partie élastique de longueur réglable qu’on passe autour de la jambe puis qu’on ferme grâce à une attache maillot de bain. Elle est équipée d’une pince dans laquelle on pince la jupe. La jart’elle est un accessoire de mode autant qu’un dispositif technique. Elle se décline en multiples modèles dans tous les styles et pour tous les goûts. Elle est légère elle se range comme un mouchoir au fond d’une poche ou du sac à main. Une seule suffit pour que la jupe ne s’envole plus.

Jart'elles, un accessoire pour les femmes à bicyclette

La jart’elle des Filles à vélo

Love is in the jart’elle

Les filles à vélo et Les gars à vélo pour les défis quotidiens

Grâce à cette invention, l’entreprise Les filles à vélo est née en février 2016. Elle a créé deux marques, « Les filles à vélo » et « Les gars à vélo », dont les produits se nichent entre les accessoires vélo techniques et sophistiqués, les accessoires de mode et les bijoux fantaisie. Les créations Les Filles à vélo répondent efficacement, sans en avoir l’air et avec élégance, aux petits défis du quotidien des cyclistes.

Le pantastic porte clé en chambre à air Les Gars à vélo

C’est le cas également du second accessoire. Le « pantastic », créé en début d’année, alternative élégante à la traditionnelle pince à vélo et au serre-pantalon en plastique ou en scratch fluo. Comme la jart’elle, il est réalisé en toutes petites séries renouvelées constamment. De nombreux modèles sont fabriqués à partir de matériaux recyclés ou chinés dans les vides-greniers alsaciens. Le pantastic se décline au féminin, mais également au masculin sous la marque Les gars à vélo.

Quelques modèles de pantastics Les filles à vélo

Une entreprise artisanale solidaire

Tous les accessoires Les filles à vélo sont fabriqués artisanalement à Strasbourg. Le réseau de magasins partenaires compte aujourd’hui onze points de vente à Strasbourg, Colmar, Mulhouse, Besançon, Lyon, Grenoble, Nancy, Tours et Toulouse, et deux boutiques en ligne. Les filles à vélo est aussi une entreprise solidaire. Elle reverse en effet une partie de son chiffre d’affaire à l’association Cycles et Solidarité. Cette association strasbourgeoise collecte des vélos pour les acheminer en Asie du Sud Est où ils font vivre l’économie familiale de populations pauvres et permettent à des enfants de rejoindre leur école éloignée.

Pour tout savoir sur les projet, les accessoires et les points de vente, rendez-vous sur le site web ou la page Facebook de l’entreprise. Et si ça vous tente, les filles à vélo organise avec une dizaine de partenaires une exposition-vente d’art et artisanat des amoureux du vélo. Cette première édition de Vel.Art’ se tiendra à Strasbourg du 19 au 24 mai.

À propos de l’auteur : Virginie

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