A Paris, Tristan Blanchard se rend tous les jours au travail à vélo. Le trajet est fait de nombreuses rencontres. Pas toujours agréables. Il témoigne dans son livre « Je suis cycliste et je vous emmerde »…

Tristan Blanchard, vélotafeur dans la ville de Paris

Tristan Blanchard se rend au travail à vélo« À la base, j’ai juste commencé à dresser une liste des embrouilles les plus virulentes ou absurdes qui m’arrivaient », explique Tristan Blanchard. A presque 32 ans, ce vélotafeur, né au Havre et qui travaille aujourd’hui dans la région parisienne, a décidé d’écrire un livre sur ses aventures quotidiennes à vélo.

« Quand j’ai vu l’ampleur que ça prenait, j’ai fini par me dire qu’il y avait carrément matière à en faire un bouquin ». Pour cela, il se met à démarcher lui-même une maison d’édition. Les éditions Coëtquen prennent alors le pari de le publier. « Je suis cycliste et je vous emmerde » voit ainsi le jour en mars 2017.

>> A LIRE : Vélotaf, des progrès à faire pour aller au travail à vélo

« Je suis cycliste et je vous emmerde »

Livre Je suis cycliste et je vous emmerde« Mon trajet se déroule exclusivement en ville et dure environ 40 minutes sur un peu plus de 13 km. A l’aller comme au retour […] Le livre traite de tous les problèmes rencontrés durant ce fameux trajet. Je parle donc des automobilistes et leurs comportements dangereux, des piétons et de leur complète inconscience mais aussi des autres cyclistes, qui peuvent être envahissants à leur manière parfois ».

A l’attention des pratiquants du vélo en milieu urbain, l’ouvrage se veut en fait revendicateur. « Le produit fini est une sorte de coup de gueule envers la bêtise des gens croisés dans la rue… une manière de se moquer d’eux tout en sensibilisant un minimum au fait qu’être cycliste en ville, ça peut quand même être une sacrée aventure ». Un message qui parlera certainement à nombre de cyclistes qui se rendent au travail à vélo et qui, on l’espère, contribuera à faire évoluer les choses dans le bon sens auprès de tous les usagers de la route.

L’anecdote tirée du livre

« Un taxi est à l’arrêt dans la voie cyclable que je suis en train d’emprunter. On dirait presque qu’il est garé en double file mais sa marche arrière est enclenchée. Depuis le moment où je le vois et l’instant où j’arrive à son niveau (une bonne trentaine de secondes), il n’a absolument pas bougé. Ce n’est que lorsque je passe à sa droite, entre lui et une file de voitures stationnées qu’il me klaxonne et m’insulte en hurlant qu’il était en train de se garer. Je lui réponds sur le même ton qu’avant de s’exciter, il pourrait au moins mettre son clignotant. Là, il se rend compte qu’il n’y avait même pas pensé et n’a plus rien à dire ».

"Je suis cycliste et je vous emmerde" traite du vélo en ville

« Je suis cycliste et je vous emmerde » (mars 2017), Coëtquen éditions, 110 pages, 12€[highlight]

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À propos de l’auteur : Virginie

One Comment

  1. Tanguy Ortolo 10 mars 2017 at 16 h 28 min - Reply

    Allez, deux autres anecdotes de mon cru, parce que c’est toujours amusant.

    Un bus était arrêté devant un abri, de sorte que je me plaçai dans la seconde voie, à sa gauche, pour m’arrêter à un feu rouge immédiatement devant. Un taxi arriva derrière, et se retrouva juste derrière moi, le bus lui cachant complètement le feu. Ne comprenant pas pourquoi j’étais arrêté, il avança jusqu’à pousser la roue arrière de ma bicyclette (c’est la seule fois de ma vie que j’ai été poussé par une automobile, ce qui est très, très désagréable). Comprenant que j’avais affaire à un conducteur dangereux, je me rangeai pour le laisser passer, qu’il aille donc s’accidenter tout seul, mais loin de moi ! Il en profita immédiatement, accélérant violemment, pour s’apercevoir aussitôt qu’il y a un feu rouge, et piler alors qu’il était à moitié engagé dans l’intersection…

    Pour la seconde, il s’agissait d’un bus, qui roulait derrière moi, visiblement agacé de ne pas pouvoir me dépasser pour aller plus vite. À peine la voie de gauche fût-elle libre qu’il déboîta pour me dépasser. Sauf que c’était en sommer de côte. Vous vous souvenez, à l’apprentissage de la conduite : on ne dépasse pas en avant un sommet de côte, parce qu’on n’y voit rien de ce qui peut arriver en face. Et, ça n’a pas loupé, quelqu’un arrivait justement en face. Il dût piller pour pouvoir se rabattre en urgence et éviter ainsi une collision frontale, de sorte que je n’aurais pas aimé être à la place de ses passagers…

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