La France a la capacité de changer les choses pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et contribuer au bien-être de la planète. Pour y parvenir, il suffirait de nous mettre au même niveau que le Danemark en matière d’utilisation du vélo…
Le potentiel du vélo sous-estimé
A de nombreuses reprises, il a été démontré que l’utilisation du vélo constitue une excellente alternative à la voiture comme mode de transport en ville. En effet, ce mode de déplacement ne produit aucune émission. Mathieu Chassignet, ingénieur au service Transports et mobilité de l’ADEME, l’affirme d’ailleurs : l’usage du vélo offre des perspectives des plus intéressantes.
Sachant que les différents transports sont actuellement responsables de 27 % des émissions de gaz à effet de serre en France, il souligne alors l’importance de travailler sur ce secteur mais aussi la nécessité d’agir pour le développement du vélo. Une solution qui, au-delà de son intérêt pour le climat, présente également de nombreux autres avantages notamment sur la santé, la qualité de vie en milieu urbain ou encore la qualité de l’air.
La France en retard
Certaines villes françaises font figure de modèle à l’instar de Strasbourg où 15 % des déplacements sont effectués à vélo. Cependant, le constat reste le même : pour la France, le potentiel du vélo reste sous-exploité. Aujourd’hui notre pays accuse toujours un sérieux retard par rapport à d’autres pays Européens en terme de pratique du vélo. Dans l’hexagone, seulement 3 % des déplacements se font à bicyclettte. Sachant que 30% des déplacements s’effectuent déjà à vélo au Pays-Bas, et que les chiffrent avoisinent les 10% pour d’autres pays voisins comme la Belgique, l’Allemagne ou la Suisse.
La situation est pourtant loin d’être dramatique. De nombreuses études montrent que la pratique du vélo est en nette progression dans la plupart des grandes villes françaises. Les chiffres en terme de vente de vélo ne cessent également de croître prouvant une fois de plus que c’est indéniablement une solution pertinente. Le gouvernement Français vient pourtant de raboter l’indemnité kilométrique vélo pour les salariés qui se rendent au travail à vélo. Une décision qui laisse perplexe notamment face à tous les avantages que pourraient apporter ce genre de soutien à la pratique du vélo.
Passons nous donc à côté de la solution idéale ?
Toujours selon Mathieu Chassignet, si une personne résidant à 5 km de son lieu de travail faisait le déplacement à vélo au lieu de prendre sa voiture, cela correspondrait à une économie de 650 kg de CO2 par an. Une étude a par ailleurs démontré que si tous les pays européens se mettaient au même niveau que celui du Danemark en matière d’utilisation du vélo, cela permettrait de réduire de 9% les importations de pétrole en Europe, réduisant du même coup les émissions de gaz à effet de serre. Des chiffres conséquents qui poussent à se demander pourquoi n’y-a-t-il pas plus de mesures prises pour favoriser la pratique du vélo.
Pour cela il suffirait de travailler les points les plus cruciaux comme l’aménagement de la voirie (pistes, bandes cyclables ou zones 30, …), le stationnement, sans oublier la mise en place de services tels que location de vélos, l’entretien, ou encore les différentes aides à l’achat de vélo. A défaut d’action de la sorte pour le moment, la France semble donc être en chemin pour rater son virage vert et quelques étapes primordiales dans la course au changement et à l’amélioration de la situation climatique.
Source : Atlantico
Bonjour,
rabotage de la prime, c’est pas le pire…en effet promouvoir le déploiement à outrance du VAE, ça c’est le pire. En complète contradiction avec les objectifs de développement durable. En effet cette prolifération consentie et encouragée va encore utiliser des ressources non renouvelables et consommer une énergie grise colossale (batteries : extractions matières premières, recyclage en fin de vie et augmentation de la consommation électrique (« sortons du nucléaire qu’ils disaient… »)
Donc voilà comment un ministre écoloqique se laisse berner par les lobbys, qui détournent un moyen de transport fortement « écologique » en un gouffre énergétique, mais financièrement juteux. Belle démonstration de l’imbécilité de notre société.
Le plus paradoxale…
J’ai des zones 30 partout à Toulouse. Dans les nouvelles, que peut de ralentisseurs et elles sont totalement dangereuse pour une utilisation à vélo…
Et la seule route qui permet d’éviter la bute de Jolimont est juste super dangereuse ! Avec aucun aménagement pour le vélo de fait, juste des places de parking pour voiture -_- !