Le vélo en Europe est en plein boom. Néanmoins, certaines villes ont du mal à développer sa pratique, à l’image de Bruxelles. Dans la capitale belge, les cyclistes sont malgré tout de plus en plus nombreux mais malheureusement le pourcentage de déplacements effectués à bicyclette stagne à 3.5%.

Actuellement, on remarque que  les cyclistes sont de plus en plus nombreux à Bruxelles, chaque année l’agglomération compte entre 10 et 15% d’augmentation de leur nombre. Selon les dernières études effectuées en 2010, ils seraient entre 30 et 50000 à se déplacer quotidiennement à bicyclette selon les saisons.

En comparaison, 42 % des déplacements se font en voitures, 24,4% pour les transports en commun, et enfin 37 % réservés pour les piétons. Les 3.5% font donc pâle figure face aux autres moyens de transport mais les associations cyclables estiment malgré tout que ce chiffre est 3 à 4 fois supérieur aux chiffres d’il y a 10 ans.

Malgré les efforts proposés par les autorités publiques, l’usage du vélo en Bruxelles ne reste pas une priorité pour les habitants qui trouvent que sa pratique est encore trop dangereuse face à l’omniprésence de l’automobile.

Le but pour la municipalité bruxelloise est d’atteindre une proportion de 20% de déplacements effectués à vélo en 2018. Eric Nicolas, secrétaire général du Gracq (association cycliste), est cependant assez sceptique face à l’optimisme de la ville sur ce chiffre qu’il qualifie de totalement irréaliste.

Pourtant, Bruxelles aménage de nombreuses infrastructures destinées au vélo ; depuis 2009, 23 kilomètres de pistes cyclables ont été construites ; 11 millions d’euros sont alloués chaque année aux itinéraires cyclables par la Région de Bruxelles-Capitale. Une bonne initiative de la ville pour populariser le vélo mais certains freins persistent :

Le problème, c’est que ces aménagements ne sont pas reliés entre eux et le cycliste se retrouve souvent rejeté dans la circulation, ce qui génère un sentiment d’insécurité. – Eric Nicolas, secrétaire général du Gracq. La météo, la forte déclivité et les nombreux vols de vélo viennent se rajouter à ces freins qui empêche le vélo de se développer.

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À propos de l’auteur : Cédric

11 de commentaires

  1. Prosperyoplaboum 30 janvier 2014 at 18 h 25 min - Reply

    Je discutais justement, ce matin, avec une connaissance, de la dangerosité de circuler en vélo en ville. Toutes les agglomérations de la partie francophone de la Belgique sont concernées. J’habite Mons, près de la frontière française, mais, même dans les zones rurales, c’est un problème.

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