L’été approche et, avec lui, les pics de pollution vont se faire de plus en plus fréquents. Lorsqu’on roule à vélo, on est particulièrement exposé à ces pics et cela dans les grandes villes comme dans les plus petites.

Les risques face à la pollution

Exposé à la pollution, on peut être mené à avoir diverses  gênes comme la bronchospasme, un inconfort respiratoire, une toux, un essoufflement, une sensation d’étouffement ou encore une irritation des muqueuses du nez et de la gorge (et bien d’autres encore).

De plus, le taux de pollution atmosphérique est en hausse et avec lui le nombre de cas d’infection des voies respiratoires, de bronchites, d’asthme et même d’emphysème. Dans une zone polluée, on remarque une probabilité de plus de 25% de mourir du cancer du poumon ou d’une maladie du système cardio-pulmonaire, par rapport à une zone non polluée.

On pourrait penser que les cyclistes, du fait de leur activité physique régulière, sont moins sujets aux problèmes respiratoires mais malheureusement ce n’est pas le cas. L’intensité de l’effort donnée pendant la pratique du vélo entraine une respiration plus forte et plus volumineuse (jusqu’à 15 fois plus qu’au repos). Ainsi, l’air pénètre plus en profondeur dans les poumons, ce qui n’est pas forcément bien quand on est entouré d’air pollué. D’autre part, le cycliste respire presque exclusivement par la bouche, ce qui le prive du premier filtre naturel, le nez.

Mieux respirer grâce au vélo

Quelques conseils pour mieux respirer à vélo

On vient de voir que pratiquer le cyclisme dans un air pollué n’est pas très bénéfique pour la santé; cependant, cela n’est pas du tout interdit. Vous pouvez rouler dans un air pollué sauf dans le cas où vous êtes atteint de problèmes respiratoires ou cardiaques chroniques.

En général, l’activité physique offre plus de bienfaits que l’air pollué ne provoque de méfaits. Pour votre bien-être, effectuez des sorties dans des endroits où vous serez exposé à moins de polluants atmosphériques.

Rouler tôt le matin avant que les véhicules n’envahissent les voies de circulation est conseillé et bien sûr plus plaisant. Il faut éviter d’aller se balader dans les périodes où le taux de pollution est le plus élevé, c’est-à-dire  autour de midi et en début de soirée.

Bien sûr, l’utilisation d’un masque anti pollution est conseillé, celui-ci filtre les particules nuisibles pour que le cycliste puisse respirer sans danger.

On vit dans un monde pollué, on le sait depuis des années mais rien ne bouge, et aujourd’hui même les transports écologiques peuvent nous être néfastes. Malgré cela il ne faut surtout pas se démotiver et continuer à choisir les modes de déplacement verts et sains pour l’environnement et à terme pour nous.

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À propos de l’auteur : Irina

7 de commentaires

  1. Thibaud 26 mars 2013 at 21 h 32 min - Reply

    Merci pour ces conseils et cet article. Je suis également d’accord sur le fait que les bénéfices de la pratique régulière du vélo dépassent les désagréments liés à nos environnements pollués.
    D’autre part, nos amis cycliste contribuent à limiter cette pollution en se déplaçant sainement. Je ne doute pas que la pratique se développe de plus en plus.
    La pollution est certes présente, mais à vélo, on est plus haut que les échappements des voitures et surtout l’air pollué n’est pas confiné dans un habitacle. Pauvres automobilistes !

  2. Michel Varin 26 mars 2013 at 13 h 44 min - Reply

    un immense plaisir, une solution à des milliers de maux qu’on ne soupçonne parfois même pas: rouler tout droit, loin de toute ville, respirer l’air pur, rencontrer des gens, boire un canon, admirer.

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