Après moultes aventures chez nos amis Espagnols, c’est en direction de l’Italie que le Team Cycletyres Addictiv s’est déplacé. En effet, nous avons mis le cap vers la ville de Riva Del Garda, située dans la partie Nord-Est de l’Italie. La commune du Trentin accueille depuis quelques années le BikeFestival, support de plusieurs épreuves, un des plus gros marathons en Europe. Force est de constater que le lieu se prête particulièrement à la pratique du VTT, de par les multiples reliefs, la végétation ou les paysages surplombant le lac de Garde.

Le plaisir des jambes n’est pas en reste, puisque le circuit marathon de 94 kilomètres et 3800m de dénivelé est orné de quelques braves sommets. Fort heureusement, notre Team Manager maîtrise mieux l’Italien que l’espagnol ! « Giovane », on ne l’invente pas ! Bref, après avoir traversé l’Italie d’Ouest en Est, nous récupérons rapidement de quoi dormir et manger. Le paysage de carte postale est légèrement noirci par une pluie fine, la température reste tout de même agréable pour un début Mai.


Crédit photo Sportograf©

La ballade de veille de course se fera en compagnie des Tests Bikes SR Suntour, sur les traces de l’Enduro. Nous découvrons le terrain assez rocailleux du coin et quelques singles sympas.

De quoi confirmer nos choix de pneus. La terre bien qu’humide n’est que peu collante et les descentes pour la plupart en singletrack, sont rendues techniques par la pluie. Nous utilisons donc des pneus avant cramponnés directifs : Schwalbe Rocket RonContinental X-King ou Rubena Kratos. Les montées sont exclusivement sur pistes ou sur un béton rugueux lorsque la pente est trop élevée, pour permettre aux engins motorisés de circuler sur les pistes forestières. On ne vous fait pas un dessin de la pente mais elle est assez forte pour que vous cherchiez un pignon supplémentaire à votre cassette. Le pneu arrière sera assez roulant, les plus audacieux d’entre nous utiliserons un Geax Mezcal, les autres un Rubena Scylla ou un Continental Race King. L’ensemble de ces pneus sont utilisés en version renforcées, pomper sur le bord du chemin est trop chronophage par rapport au gain dû à la masse moindre.

Le départ à 7h30 est quelque peu matinal mais la température est agréable, maillot court et cuissard court sont de mise. La ligne de départ est composée de quelques grosses pointures du circuit marathon, : Alban Lakata, Urs Huber, Periklis Ilias ou encore Christian Hynek. Bref, du gros niveau pour cette épreuve renommée, avec quelques ex-champions du monde réunis pour en découdre. Chose assez déroutante, il y a aussi une bonne dose de germanique et un speaker qui fait un décompte en Allemand. Ne nous trompons pas, le Lac de Garde est un lieu très prisé des Allemands du sud, si bien que parler aux commerçants en Allemand ne choque pas plus qu’un Italien maladroit.

On attrape rapidement le cintre au « drei », quelques secondes de concentration avant le coup de sifflet pour un départ sur du goudron au milieu des rues de Riva Del Garda. Le positionnement sur les lignes étant assez éloigné de la rigueur allemande, il nous permet de nous replacer avant la première bosse. Ca frotte un peu, ça zigzag entre les panneaux, les couinements de freins côtoient les surnoms hypocoristiques. Rapidement un groupe d’une dizaine se détache, les favoris évoluent rapidement sur les pentes ; Frédéric et Vincent composent le groupe de chasse d’une demi-douzaine de coureurs. L’écart grandit à vue d’œil mais le rythme est déjà assez soutenu pour nous. Les bosses se succèdent, plus ou moins laborieusement. Vincent fait rapidement l’élastique, tandis que Fred mène bon train à l’avant du groupe. Vincent finira par « sauter » au km50, Fred très à l’aise techniquement, se détache dans chaque descente. Malgré un léger coup de mou dans la dernière bosse, il terminera tout de même en 15ème position. Fin de course autrement plus compliqué pour Vincent avec quelques passages à pied dans la dernière bosse suite à une hypoglycémie d’anthologie. Une « Laffont » comme on dit dans le jargon, le genre d’hypo qui vous ferait apprécier une mandarine moisie de 10 jours. Il termine 30ème.


Crédit photo Sportograf©

Enfin Sophie qui n’a pas pris le départ du « Ronda Extrema » mais du « Ronda Grande ». Au vu de l’état des hommes à l’arrivée, on ne lui tient pas rigueur ! (Bonnnnnn d’accord, on l’a quand même un peu chambré.) Elle termine 10ème d’une course relevée, nos amies italiennes étant très nombreuses à adosser un dossard le weekend venu. Tant en voiture qu’en vélo, nous retiendrons ses dépassements quelque peu osés ! La majorité des féminines ayant opté pour ce marathon légèrement raccourci mais ayant gardé la plupart des difficultés. Il comptait tout de même 2800m de dénivelé.

Il ne nous restait plus qu’à se goinfrer de pizza, glace à l’italienne, bières en tout genre pour clôturer ce beau weekend. Ce sera chose faite en déambulant dans les rues de Riva le soir venu.

À propos de l’auteur : Eglantine A

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