La 23ème conférence de l’ONU sur les changements climatiques ou COP23 s’est ouverte lundi dernier. Elle se tient jusqu’au 17 novembre prochain à Bonn, en Allemagne. Plusieurs jours au cours desquels beaucoup espèrent que de nouvelles mesures soient prises pour préserver notre climat. Effectivement, lors de la première journée de cette conférence, des appels à agir urgemment se font fait entendre. D’après de nombreux rapports, nous serions en effet bien loin des objectifs fixés lors des accords de Paris !

Le 6 novembre 2017, la 23ème conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP23) s’est ouverte à Bonn. Cette première journée de la conférence a alors été marquée par des appels à agir « pressants ». Effectivement, lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la COP23 a tenu un discours des plus explicites.Premier Ministre des Îles Fidji, Frank Bainimarama

« Notre monde souffre d’événements extrêmes provoqués par le changement climatique. Le besoin d’agir urgemment est évident.  Notre demande collective au monde est qu’il maintienne le cap fixé à Paris » a notamment déclaré Frank Bainimarama, aussi premier ministre des Iles Fidji, avant de poursuivre : « Notre responsabilité en tant que dirigeants est de répondre à cette souffrance« .

COP23 : vers une révision des accords ?

Il faut en effet savoir qu’aujourd’hui, les choses sont loin de s’être améliorées pour notre planète. Et ce, malgré l’accord adopté fin 2015 à Paris contre le réchauffement planétaire. Les objectifs fixés il y a maintenant deux ans au cours de la COP21 n’ont pas été tenus, a-t-on expliqué. Selon l’ONU, seul un tiers du chemin vers ces derniers aurait ainsi été fait. Cela démontre que les contributions actuelles des pays dans le cadre du maintien du réchauffement en dessous de 2°C sont largement restés insuffisantes. Un état de fait « inacceptable » pour notre planète et notamment pour les plus vulnérables, toujours selon l’Organisation des Nations Unies.

Logo COP23En outre, avant le début de la COP23, le responsable environnement de l’ONU avait déjà fait un constat des plus décevants. Effectivement, celui-ci avait annoncé un écart « catastrophique » entre les promesses nationales de limitation des émissions de gaz à effet de serre et les réductions qu’il faudrait entreprendre pour maintenir le réchauffement sous 2°C. Bien que l’accord de Paris ait favorisé les actions climatiques, il semblerait donc que cette dynamique se soit aujourd’hui essoufflée. Aussi, selon le rapport du Programme des Nations unies pour l’Environnement, la priorité devrait être d’accélérer les actions à court terme. Il faudrait également renforcer l’ambition à long terme dans le cadre de l’atteinte des objectifs fixés. La dernière occasion de rectifier le tir serait ainsi la révision des engagements nationaux, prévue en 2020 par l’Accord de Paris, a-t-on estimé. Le cas échéant, il serait « extrêmement improbable » que notre planète reste en dessous de la barre 2° de réchauffement.

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Face à une situation alarmante, le vélo pour contribuer ?

D’ailleurs, aujourd’hui, on parle déjà de nombreux faits alarmistes concernant notamment 2017. Cette année devrait être l’année la plus chaude recensée en l’absence du phénomène El Nino a par exemple indiqué l’OMM. Selon son Secrétaire Général, les trois dernières années seraient également les plus chaudes jamais enregistrées. Celles-ci s’inscrivent ainsi dans la tendance au réchauffement à long terme de la planète, toujours le SG de l’OMM. De plus, des conséquences du changement climatique sur la santé se seraient déjà fait sentir au cours des dernières années. D’après une revue médicale publiée tout récemment : coups de chaleur, augmentation des maladies transmises par les moustiques ne seraient que quelques exemples de ces effets néfastes du réchauffement. Enfin, s’ajoutant à tous ces faits : la sonnette d’alarme tirée par l’OMM le 30 octobre dernier. L’Organisation météorologique mondiale, pour sa part, avait fait savoir que le taux de CO2 présent dans l’atmosphère n’avait jamais été aussi élevé. Et ce, depuis des milliers d’années.Utiliser le vélo contre la pollution et le réchauffement climatique

Conte ce phénomène, il est important de rappeler que chacun peut agir à son échelle. Par exemple, le vélo et la marche n’émettent aucune émission. Se déplacer en utilisant ces modes de transport permettrait ainsi d’agir facilement contre l’augmentation des émissions de C02. Une solution durable aidant également à la réduction de la pollution et de l’engorgement des stationnements.

Source : RTL

À propos de l’auteur : DeraV

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