Chaque année en France, la pollution est à l’origine de près de 48 000 décès ! C’est ce qui est ressorti d’une étude de Santé publique France menée en juin 2016. Il n’y a donc pas photo, les conséquences de la pollution sur la santé sont désastreuses. D’ailleurs, avec l’aggravation des pics de pollution, de nouveaux chiffres alarmants ont été dévoilés. 

L’exposition à la pollution, des risques avérés pour la santé

On le sait, l’exposition aux particules fines constitue un danger pour l’organisme. Que ce soit à court, moyen ou long terme, elle peut avoir pour conséquence de graves problèmes sanitaires. Sont surtout menacées les personnes les plus fragiles à l’instar des nourrissons, enfants et personnes âgées. Cette exposition aux particules fines est également dangereuse pour les femmes enceintes et autres personnes atteintes de maladies respiratoires. A court terme, être exposé à la pollution entraîne des gênes respiratoires et cardiaques. Cela peut se traduire par une toux, une irritation des yeux, de la gorge ou du nez. Sans oublier l’hypersécrétion nasale ou encore l’essoufflement.

>> A LIRE : La pollution aux particules fines : qu’est-ce que c’est ?

La pollution de l'air, un danger pour la santéToutefois, c’est en étant quotidiennement exposé à cette pollution de l’air que les risques sont les plus élevés. Une exposition prolongée peut en effet causer des maladies chroniques graves telles que l’asthme. Elle peut aussi être la cause de diverses maladies respiratoires ou cardiovasculaires et, bien sûr, d’allergies en tout genre. Et pour cause, ces particules nocives finissent par pénétrer profondément dans l’organisme. Elles s’attaquent alors directement à l’appareil pulmonaire. Ce qui, au fil du temps, peut avoir des conséquences néfastes sur la santé.

Les cas d’asthme de plus en plus nombreux à cause des pics de pollution

L'asthme, une des conséquences directe de la pollutionDans son étude de juin 2016, Santé publique France rappelait ainsi les dangers d’une exposition quotidienne à la pollution. Elle avait notamment indiqué que plus de 90 % des impacts sanitaires de la pollution intervenaient avant que le seuil d’alerte ne soit atteint. Aujourd’hui, il est donc indéniable que cette exposition aux particules fines fait de nombreuses victimes.

« S’il est prématuré de quantifier l’impact des pics de pollution, ces épisodes sont marqués par une augmentation significative des crises d’asthme et l’amplification d’autres pathologies comme les allergies aux pollens »
(Dr Isabelle Bossé, présidente du Syndicat français des allergologues)

Ainsi, avec l’aggravation des pics de pollution, le nombre de personnes dont la santé s’est dégradée durant ces dernières années n’a fait qu’augmenter.

En décembre 2016, un rapport publié par l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) l’a d’ailleurs spécifié. Ce rapport avait effectivement indiqué qu’entre le 30 novembre et le 7 décembre 2016, 2045 patients avaient consulté les urgences pour des pathologies respiratoires. En 2015 à la même période, ce nombre n’était que de 1516. Pour sa part, l’Observatoire régional de santé Île-de-France avait souligné en 2012 que 16 % des nouveaux cas d’asthme chez les enfants étaient dus à la proximité des axes à fort trafic routier. Afin de réduire les risques liés à la pollution, des mesures doivent impérativement être prises par les autorités. A défaut, il est fortement recommandé à chacun de prendre ses précautions.

>> A LIRE: Quelques conseils à connaître avant le prochain pic de pollution

Source:

  • observatoire-sante.fr

À propos de l’auteur : DeraV

Laissez un commentaire

Autres articles que vous pourriez aimer