La ville n’est pas le territoire le plus amical pour les cyclistes, ni le plus prospère à la pratique du vélo. Dans les rues et sur la route, les usagers doivent cohabiter pour assurer leur sécurité. Mais entre cyclistes, piétons, automobilistes et autres trottinetteurs, il n’est pas toujours évident de partager. Et les choses peuvent parfois être plus compliquées que prévu. Alors comment se comporter pour bien circuler en ville à vélo ? Quel comportement adopter derrière son guidon, comment se placer et anticiper les aléas de la route ? Nos conseils pour bien circuler dans la ville à bicyclette.

1. Démarrer, s’arrêter et virer à vélo

Avant de se mettre à circuler en ville à vélo, il faut savoir démarrer, s’arrêter et bien sûr tourner. Cela pourrait vous paraître futile, beaucoup penseront sûrement que ces conseils ne sont pas essentiels, mais ces étapes sont pourtant primordiales pour une bonne conduite en ville.

Avant tout, il faut bien démarrer !

Un bon départ est un départ rapide, sûr, et confortable. C’est d’autant plus crucial dans la circulation citadine, mais aussi en côte. Le but est d’atteindre très rapidement la vitesse nécessaire à l’équilibre tout en limitant la période où l’on n’a qu’un contrôle partiel du vélo à cause de la faible vitesse.

Pour bien s’installer sur le vélo, placez-vous à cheval sur le cadre, à l’avant de la selle, les deux pieds au sol tout en actionnant les freins pour maintenir le vélo en place. Pour être parfaitement prêt au moment de repartir, placez une pédale à deux heures – en haut vers l’avant. Un fois le frein relâché, on peut alors démarrer en poussant fort sur la pédale pour avancer à bonne vitesse tout en se hissant sur la selle. Dès que l’autre pédale vient en position haute, il est temps d’installer le second pied. Utiliser des pédales automatiques ou des cale-pieds permet d’augmenter l’efficacité du pédalage et la sécurité en évitant aux pieds de glisser pendant la poussée.

Comme le souligne également un de nos lecteurs, il est important au démarrage d’être « sur la bonne vitesse. En effet, « nombreux sont les cyclistes qui se mettent en route difficilement après s’être arrêté à un feu, parce qu’ils n’ont pas pensé à se mettre sur une vitesse facile, propice à un bon redémarrage ». Avant de s’arrêter à un feu, un stop ou une intersection, veillez donc à bien changer la vitesse en moulinant un peu pour se lancer ensuite plus facilement.

Mais aussi savoir s’arrêter à vélo

Bien évidement, les feux rouges et les stops s’appliquent également aux cyclistes. À une intersection, la vigilance du cycliste doit être optimale. Tout d’abord, les freins doivent être en bon état de fonctionnement ! N’hésitez pas à les faire réviser ou remplacer si cela est nécessaire. Il faut également apprendre à connaitre ses freins : leur comportement, leur temps de réponse en fonction de la pression de la poignée et de l’humidité ambiante… Pour rappel, tous les vélos doivent légalement être équipés de deux freins. Placés soit les deux sur le guidon, soit un sur le guidon et un en rétropédalage.

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Utiliser ses deux freins

Presser délicatement les freins pour s'arrêterQue ce soit en voiture, à pied ou à vélo, le poids se déplace automatiquement vers l’avant lorsque l’on s’arrête. À vélo, le poids se déplace donc sur la roue avant. Il est donc d’autant plus dangereux de freiner uniquement avec le frein avant, ou uniquement avec le frein arrière. Faites-en l’expérience en marchant à côté du vélo. Si on freine fermement avec uniquement le frein avant, l’arrêt est brusque et la roue arrière décolle légèrement. À l’inverse, si on ne freine qu’avec le frein arrière, le freinage est plus mou et la roue arrière peut zigzaguer ou déraper.

Si les deux freins sont sur le cintre du vélo, le plus sûr et le plus efficace pour s’arrêter à vélo consiste donc à utiliser les deux freins simultanément. Il faut toutefois apprendre à doser pour que le freinage se fasse de manière progressive et sensible, et éviter de donner des « coups de freins » trop brutaux.

Par temps de pluie

Sur route humide, le temps et la distance de freinage sont allongés. Pour améliorer le freinage, il est conseillé d’assécher régulièrement les jantes, en pressant légèrement et régulièrement les freins. Surtout avant un freinage éventuel, à l’approche d’une intersection par exemple. Lorsque vous roulez sur des surfaces glissantes, instables (gravillons, sable, feuilles mortes, eau, huile, verglas…) ou encore avec la roue avant à plat – peu conseillé mais cette situation peut arriver – le frein arrière doit être utilisé pour contrôler sa vitesse afin de maitriser au mieux sa monture.

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Pour s’arrêter en toute sécurité, glissez de la selle en prenant appui sur une pédale, et penchez le vélo pour placer le pied qui ne sert pas au démarrage au sol. Par ailleurs, pour éviter les risques, n’hésitez pas à vous arrêter devant les voitures stoppées aux intersections. Et d’attendre au feu rouge dans le sas vélo, si tant est qu’il ait été respecté par les autres usagers.

Virer de bord à vélo

On a démarré et freiné mais les routes ne sont malheureusement pas toutes en ligne droite. Pour circuler en ville à vélo, il est donc indispensable de bien gérer ses virages. Pour faire virer un vélo, il est nécessaire de se pencher latéralement du côté où l’on tourne. Plus la vitesse est élevée, plus le cycliste doit se pencher pour un rayon de courbure équivalent. On n’a pas le choix ! C’est le centre de gravité qui se déplace pour permettre à l’ensemble vélo-cycliste de rester en équilibre. Cette technique a l’avantage de permettre la conservation de la manœuvrabilité du vélo, même en cas d’aspérités sur la route. Il faut également regarder là où l’on veut diriger le vélo, en tournant la tête, pour réaliser un virage parfait.

Bien évidemment, il est important d’indiquer sa volonté de tourner et de signaler ses changements de direction. Essayez toujours de prévenir une situation, soit à l’aide d’un bras tendu, soit à l’aide de clignotants pour vélo. Une bonne communication entre les usagers de la route permet d’éviter un bon nombre de situations à risques. N’hésitez pas non plus à faire usage de votre sonnette, si nécessaire, pour vous faire entendre.

2. Circuler en ville à vélo : comment se placer sur la chaussée

Pour circuler en ville à vélo, il faut accepter de partager la route. Mais le cycliste est sans doute, après le piéton, l’usager le plus léger et le plus vulnérable. Il doit impérativement comprendre et anticiper les dangers. Et la base pour rouler sans danger est, dans un premier temps, le placement sur la chaussée.

Prendre sa place

Le cycliste a tout à fait le droit de circuler sur la chaussée. Sa place est légitime, et si vous ne la prenez pas d’autres la prendront. Une fois sur la route, vous faites partie du trafic au même titre que les voitures, les bus ou les scooters.

Autant que possible, il faut essayer de prendre le plus de place sur la chaussée. C’est de loin la meilleure manière de s’assurer d’être vu. Une distance d’un mètre par rapport au trottoir et aux voitures garées est généralement suffisante. Rouler au milieu de la route se révèle d’ailleurs parfois plus sûr pour tourner ou traverser la voie. De cette manière, les automobilistes sont dans l’obligation de vous laisser passer et ils éviteront par la même occasion de tenter des dépassements dangereux. Dans tous les cas, il faut retenir que le fait de serrer à droite est souvent plus dangereux notamment à vélo.

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Une portière peut s'ouvrir à tout momentPrendre sa place sur la chaussée permet aussi d’éviter les portières qui s’ouvrent. En effet, le problème du « car-dooring » peut causer de graves traumatismes. Il faut s’en méfier et il vaut mieux toujours rester prudents face aux véhicules garés au bord de la piste cyclable. Avis aux automobilistes : vérifiez qu’aucun cycliste n’arrive avant d’ouvrir votre portière. Lorsque vous êtes amenés à rouler le long des véhicules stationnés, essayez de trouver le juste milieu pour ne pas rouler trop près des voitures ou trop à gauche.

Bien se placer à vélo sur une chaussée à voies multiples

Quand il y a plusieurs voies dans la même direction, placez-vous au milieu de la voie de droite. Ainsi, vous inciterez les personnes désirant vous doubler à utiliser la voie de gauche.

Si une voie cyclable est aménagée, elle est bien-sûr à privilégier, si elle ne vous met pas en danger. Malheureusement en effet, certains aménagements cyclables sont parfois plus dangereux pour les cyclistes que de rester sur la chaussée. Attention aussi aux couloirs de bus, qui ne sont autorisés aux cyclistes que si un panneau l’indique, parfois accompagné d’un pictogramme au sol.

Garder sa ligne

Zigzaguer entre les voitures en passant du trottoir à la chaussée via les places de stationnement n’est pas la solution la plus sécuritaire, vous en conviendrez. Il faut privilégier une circulation faisant partie intégrante du trafic routier. La circulation sur le trottoir est d’ailleurs interdite pour les cyclistes de plus de 8 ans.

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Pour cela, il est nécessaire de garder une cohérence dans le choix de sa route, et il faut permettre aux autres usagers de la route de prévoir leur trajectoire. La conduite sur la chaussée doit être exemplaire pour diminuer les dangers de la route.

Doubler à vélo

Un cycliste qui double par la gaucheAutre règle de base, ne jamais doubler par la droite. Les automobilistes et autres conducteurs ne s’attendent pas à se faire dépasser par la droite. Même bien installé dans sa voie réservée, il peut être dangereux pour un cycliste de s’aventurer dans un dépassement par la droite, si l’automobiliste décide de tourner il y a très peu de chances pour que celui-ci vous remarque. Si vous avez envie de doubler : DOUBLEZ PAR LA GAUCHE. Il est aussi conseillé de toujours juger de la possibilité du dépassement avant d’effectuer celui-ci et de prévenir. Il ne faut pas alors hésiter à faire usage de sa sonnette vélo, de ses bras ou de sa voix, le tout bien sûr avec le sourire et de la courtoisie.

Lorsque vous circulez plus vite que les voitures, comportez-vous comme une voiture. Placez-vous dans la circulation comme les autres voitures et doublez celles qui sont devant par la gauche. En effet, si les voitures sont à l’arrêt, on ne doit pas les dépasser par la droite puisque les automobilistes ne regardent pas là, ils n’attendent personne de ce côté. Mais avant de dépasser, vérifiez toujours par un coup d’œil par-dessus l’épaule et en face si la voie est libre. Faites attention en particulier aux deux-roues motorisés.

Aux feux rouges, il faudra aussi remonter la file par la gauche et se placer devant la première voiture pour être bien visible ou tourner à gauche plus facilement si c’est votre trajectoire. Devant un bus ou un camion, des piétons peuvent aussi déboucher. Pensez à garder un espacement assez important pour bien être vu de tous avant de doubler un camion ou un bus.

3. Être attentif et vigilant

Circuler en ville à vélo ne s’improvise pas. Pour se protéger et sécuriser ses déplacements sans mettre en danger les autres usagers de la route, il faut avant tout être attentif à son environnement. Cela vous permettra d’anticiper et de gérer votre conduite selon les situations. Pour comprendre au mieux le comportement des automobilistes, le jeu de regard est très important ! Mieux vaut concentrer son attention sur le conducteur plutôt que sur la voiture.

Comme le souligne aussi un de nos lecteurs, écouter est aussi indispensable. « Une chose importante : l’oreille ! Cela permet d’entendre des véhicules arriver dans les angles morts. Donc les écouteurs sont a proscrire ». Prêtez attention aux clignotants, regardez s’il y a ou non des personnes dans les voitures stationnées, écoutez si le moteur tourne… Par ailleurs, ce lecteur qui « n’a jamais fait confiance aux voitures » conseille de « TOUJOURS s’attendre à un comportement incohérent » de la part des automobilistes.

Un cycliste qui patiente dans les bouchonsPrudence également dans un trafic encombré ! Pour les cyclistes, les bouchons sont presque une aubaine. Les voitures roulent quasiment au ralenti, il est donc facile de circuler. Mais attention tout de même car dans les bouchons, les conducteurs peuvent parfois accélérer brutalement lorsqu’une opportunité de changer de voie se présente, sans forcément regarder autour d’eux ni scruter les angles morts. Dans les embouteillages, des piétons peuvent aussi traverser et surgir entre les voitures. De quoi nous surprendre et causer un accident.

N’oubliez pas de bien regarder à droite et à gauche avant de traverser une chaussée, trop de cyclistes et de piétons se mettent en danger inutilement car ils ne regardent pas correctement avant d’aborder une intersection.

4. Adapter sa vitesse pour bien circuler en ville à vélo

Bien que le vélo en ville soit un mode de transport doux, il arrive que certains cyclistes s’imaginent parfois sur le Tour de France et pédalent plus vite que de raison. Un cycliste roulant à vive allure peut être source de problème, particulièrement en cas de forte affluence.

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À vélo, pour sa sécurité et celle des autres, mieux vaut donc maîtriser sa vitesse afin de pouvoir éviter les obstacles, éviter les dépassements soudains et à vive allure autant que possible. C’est également une question de civisme.

5. Faire attention aux autres usagers

Priorité aux piétons

À vélo, priorité piétons !La question de la priorité est également à prendre en compte. Entre automobiles, cyclistes, et piétons, certaines intersections à fort trafic sont parfois difficiles à traverser. D’ailleurs, il peut aussi se produire la même chose sur certaines pistes cyclables. Dans tous les cas, il faut alors retenir que la priorité doit toujours être aux piétons, qui sont les plus vulnérables sur la route.

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Faire attention aux camions et aux bus

Camions, attention aux angles morts

Très imposants, les camions peuvent parfois être dangereux pour le cycliste. Il est même parfois plus sûr de rester derrière si vous n’avez aucune garantie de pouvoir le doubler en toute sécurité.

Pareil pour les bus, même si dépasser un bus peut être un peu moins risqué, leur poste de conduite étant plus bas et le conducteur disposant d’un plus large champ de vision. Toutefois avant de dépasser, essayez de toujours jauger la situation et vos possibilités.

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Danger motos et aux scooters

Ils roulent très vite et peuvent surgir d’une minute à l’autre, c’est pourquoi il est nécessaire de bien faire attention. Dans le trafic, mieux vaut donc toujours être sur ses gardes et regarder toujours à deux fois vos arrières avant de changer de voie. Pour une meilleure vision, vous pouvez installer sur votre vélo un rétroviseur qui vous offrira une bonne visibilité.

Pour réduire les risques, il est recommandé de faire preuve de bon sens et surtout de tolérance. Parfois, il suffit de communiquer entre nous, d’un signe de la main signifiant qu’on laisse passer. Ou tout simplement en parlant directement à la personne pour lui signaler notre intention.

6. Être visible, et bien équipé !

Un vélo bien éclairéSur la route, être visible et disposer d’une bonne signalisation à vélo est d’une importance capitale. Il en va de la sécurité de tous les usagers. Toutefois, nombreux sont encore les deux-roues qui circulent sans phares.

Que ce soit en pleine journée ou de nuit, se faire repérer sur la route est primordial lorsqu’on circule à vélo. Si les autres véhicules nous voient, il y aura ainsi moins de risque pour chacun. Pour cela, utilisez des éléments réfléchissants et des éclairages avant et arrière.

Le cycliste n’a pas d’accessoires à porter obligatoirement, même si un casque ou des vêtements réfléchissants sont assez utiles. Notez que le casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans et le gilet obligatoire hors agglomération. En revanche, le vélo doit lui être obligatoirement équipé d’une sonnette, de freins avant et arrière, de phares avant et arrière et de réflecteurs.

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7. Vérifier régulièrement son vélo

Vérifier la pression des pneus régulièrementDes accidents peuvent aussi survenir suite à une défaillance du vélo. Assurez-vous donc de manière régulière que tout soit en ordre sur votre monture avant de débuter votre trajet. Vérifier la pression des pneus, le serrage, l’état et le bon fonctionnement des freins.

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Également, si vous transportez vos affaires à vélo, vérifiez que votre moyen de transport est solidement fixé. Un porte bagage ou un panier vélo bien installé seront des plus pratiques pour ne pas être gêné par un sac qui bouge ou qui pourrait venir se frotter aux roues.

Ces quelques conseils peuvent paraître évidents pour certains, mais un petit rappel ne fait jamais de mal. Ces bases sont les fondements d’une bonne pratique et ils sont indispensables pour circuler en ville à vélo et bien appréhender les dangers de la route. Autant de précautions qui permettent une circulation sûre et agréable à vélo et en ville, car la conduite du vélo s’apprend aussi en pratiquant. Bien sûr, tous ces conseils sont à appliquer tout en respectant le Code de la route. Le vélo a autant de droits et de devoirs que les autres, et bien entendu le cycliste se doit de les respecter.

Gardez aussi à l’esprit qu’à vélo, les manœuvres dangereuses le sont pour les autres cyclistes mais provoquent aussi le mécontentement des autres usagers de la route. Et la minorité de cyclistes responsables de mauvais comportements forgent des opinions négatives de l’ensemble des cyclistes et du vélo comme mode de déplacement en général. Vous avez désormais les bases pour circuler en ville à vélo en toute sécurité.

[Article publié le 21 septembre 2012 et remis à jour le 17 juin 2019]

À propos de l’auteur : Jean-Baptiste Lasserre

6 de commentaires

  1. Cricri 16 mai 2023 at 20 h 24 min - Reply

    Merci beaucoup pour tous ces précieux conseils! J’ai décidé d’aller au travail à vélo, mais parfois la circulation fait peur!

  2. PERRIN 16 mai 2020 at 23 h 35 min - Reply

    Bravo, texte excellent à deux nuances près:
    1 – faute de conjugaison déplorable:
    « si tant est qu’il est été respecté par les autres usagers »
    pour
    – si tant est qu’il ait été respecté…

    2 – l’invitation à utiliser un clignotant « vélo » pour signaler un changement de direction. Cet équipement n’est pas réglementaire et ne sera que rarement perçu par les autres usagers comme le signalement d’un changement de direction. Il faut tant que le réglementation n’est pas modifiée s’y conformer strictement.

    A part cela, félicitations pour cet article et bravo pour l’audace de votre conclusion:
    « Et la minorité de cyclistes responsables de mauvais comportements forgent des opinions négatives de l’ensemble des cyclistes et du vélo comme mode de déplacement en général. »
    Alain PERRIN – Délégué sécurité – Comité Départemental du VAL D’Oise FFVélo (Fédération Française de Cyclotourisme).

    • Fannie 17 juillet 2020 at 8 h 45 min - Reply

      Bonjour, merci de votre oeil de lynx pour cette faute. Je la corrige à l’instant. Les clignotants vélos ne peuvent remplacer les signaux manuels selon la réglementation actuelle, vous avez raison. Mais ils peuvent servir d’aide lorsqu’il est difficile d’indiquer ses changements de direction avec la main. Selon notre expérience, ils sont assez bien perçus des autres usagers de la route.
      Merci de vos commentaires.

  3. Marc 18 juin 2019 at 23 h 11 min - Reply

    Il arrive parfois qu’on suive un/une autre cycliste de trop près dans une côte par exemple. C’est une mauvaise idée. Car s’il(elle) ne vous a pas vu ou/et entendu il/elle ne prendra pas la peine de signaler s’il/elle tourne. Aussi maintenez une bonne distance, pour éviter un arrêt catastrophe et un moment pénible.

  4. n. 12 octobre 2012 at 8 h 54 min - Reply

    Une chose importante : l’oreille! Cela permet d’entendre des véhicules arriverez dans les angles morts. Donc les écouteurs sont a proscrire.
    Je n’ai jamais fait confiance aux voitures, il faut TOUJOURS s’attendre a un comportement incohérent .

  5. Fred 21 septembre 2012 at 10 h 58 min - Reply

    Il vaut mieux aussi préciser que si on sort d’une agglomération de nuit, il vaut mieux avoir un gilet réfléchissant dans son équipement.
    Depuis 1er septembre 2008, le gilet réfléchissant (jaune ou orange) est devenu obligatoire à vélo la nuit ou par visibilité insuffisante, hors agglomération.

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