La COP22,  conférence internationale sur le climat, se tient à Marrakech, au Maroc. A cette occasion, l’heure est au bilan un an après l’adoption de l’accord de Paris l’an passé sur le climat.

De nombreux changements étaient attendus. La 21ème Conférence internationale du climat qui s’est tenue à Paris a permis de mettre au point les choses. Elle a aussi permis de décider des actions à entreprendre pour lutter efficacement contre les changements climatiques. Malgré l’Accord de Paris qui en est ressorti, il reste à ce jour plusieurs choses à voir et à revoir. Cette fois tenue au Maroc, la 22ème édition de la Conférence des parties sur le climat devrait ainsi être l’opportunité pour tous, dirigeants comme citoyens, de se mobiliser.

La COP22 au Maroc

COP22 Marrakech 2016Un an après l’Accord de Paris, c’est donc à Marrakech d’accueillir la COP22 jusqu’au 18 novembre prochain. Depuis lundi dernier, plusieurs chefs d’Etats, négociateurs des Nations unies, société civiles et entreprises se réunissent. Ceci pour débattre notamment sur les nombreux points restés en suspens depuis la dernière COP.

En effet, rappelons que l’Accord de Paris pour la lutte pour le climat a été adopté par consensus. C’était le 12 décembre 2015. Tous sont donc aujourd’hui concernés par les actions à entreprendre pour atteindre les objectifs fixés.

Pour rappel, l’Accord de Paris est le premier accord climat à portée universelle. Ce ne sont donc plus seulement les pays industrialisés,  considérés comme les principaux responsables du réchauffement climatique, qui doivent agir. Tous les autres pays sans exception sont désormais incités se joindre activement à la lutte. Cependant, l’Accord de Paris a encore des limites. Il reste de nombreuses choses à clarifier, surtout quant au respect des engagements ayant été pris par toutes les parties.

Les enjeux de la COP22

26 présidents africains ont ainsi déjà répondu présents à l’appel. François Hollande et John Kerry participeront aussi pour essayer de finaliser la discussion sur les règles communes dès 2018. Un point fort à traiter pour essayer de limiter la hausse du réchauffement à 2°C voire 1.5°C. Ainsi, l’une des priorités de cette COP22 va être de créer des objectifs chiffrés sur le long terme. Ambitieux projet. Selon l’ONU, la courbe actuelle des émissions mondiales de gaz à effet de serre pourrait se traduire par un réchauffement allant jusqu’à 3°C.

Les engagements volontaires des pays pour réduire leurs émissions sera donc un autre enjeu de la COP22. Par ailleurs, les délégations devraient  aborder la question des financements. Un budget dédié au climat devrait être prévu par les pays industrialisés pour ceux en développement d’ici 2020. Ce budget est estimé à environ 90 milliards d’euros.

En faire plus pour l’environnement à son échelle

En marge des décisions qui seront prises durant cette COP22, nous pouvons tous agir pour la préservation de l’environnement. Il est en effet du devoir de chacun de veiller à agir pour notamment réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Pour contribuer à son niveau à la baisse du réchauffement planétaire, il suffit d’adopter quelques gestes qui pourront s’avérer des plus bénéfiques. Un effort vital à faire « avant le déluge » comme le rappelle le comédien Leonardo DiCaprio qui a produit ce documentaire. Engagé contre le réchauffement climatique, il explique la situation critique et les risques encourus si nous continuons à nous engager sur cette voie.

Aussi, pour apporter notre part de contribution à cette lutte pour la préservation du climat, chacun peut parfaitement commencer par se mobiliser. Pourquoi pas s’unir pour faire pression sur les gouvernements pour aller encore plus loin et surtout plus vite. Ne pas oublier de privilégier des solutions simples et à la portée de tous. Parmi elles, nous citerons notamment la marche et le vélo. Des modes de déplacement doux qui impacteraient sur la qualité de l’air. De quoi améliorer plus facilement la situation actuelle.

Moins de CO2 rejeté à véloAdopter le vélo comme mode de transport

Si plus de gens se mettaient au vélo et à la marche, les bienfaits qu’en retirerait la planète n’en seraient que plus nombreux. Bien sûr, il ne s’agit aucunement d’une solution miracle qui va faire dépolluer l’air d’un coup ou faire baisser les températures du jour au lendemain, mais cela permettrait déjà de ne pas accentuer la situation. On rappelle d’ailleurs que plus de vélos ou de marcheursc c’est notamment moins de place offerte aux modes de déplacement les plus polluants, nocifs à la santé et gourmands en argent. Plus précisément, voici quelques exemples.

  • Une place de parking voiture = 10 places de stationnement vélos. C’est dire tout l’espace que l’on pourrait épargner pour laisser place à plus de verdure par exemple dans nos villes.
  • Un kilomètre parcouru = 195 g de CO² en voiture, 700 kgs de rejets par an, 107 g en bus, 87 g à moto, 0 à vélo. Des émissions que l’on pourrait pourtant éviter tout simplement en pédalant sur 10 km par jour, une distance des plus raisonnables même pour les débutants.

En multipliant les déplacements à vélo, à pied ou usant des modes de transport les moins polluants, c’est une certitude, la pollution connaitra une baisse, peut être lente mais certaine. Pour accélérer les effets de notre participation à la lutte contre le réchauffement climatique et pour la préservation de la planète, jouer sur le nombre est donc primordial. Plus nous seront nombreux à agir, plus vite la situation pourra s’améliorer.

>> A LIRE AUSSI : Notre compte-rendu du rapport Trek concernant la pollution due à la fabrication d’un vélo

Sources :

  • Le Monde
  • Le Figaro
  • Futura Sciences

À propos de l’auteur : DeraV

20 de commentaires

  1. Gino Losralos 11 novembre 2016 at 16 h 03 min - Reply

    Salut les deux roues, avez vous vu »Demain  » de Cyril Dion et Mélanie Laurent ?

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