Le saviez-vous ? Préférer le vélo et le covoiturage à sa voiture permettrait d’éviter l’émission de milliers de tonnes de CO2. Selon l’Ademe, ces deux activités font du bien à notre planète. En plus d’oeuvrer pour le climat, elles pourraient même créer plusieurs milliers d’emplois. Tout de suite, plus de détails sur les deux études menées par l’Ademe ayant permis d’arriver à des conclusions aussi motivantes que pertinentes.

Préférer le vélo à la voiture ou pratiquer le covoiturage serait un excellent moyen d’assainir notre planète. C’est en tout cas ce qu’a annoncé l’Ademe – Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie – en septembre dernier, en s’appuyant sur deux nouvelles études. Pédaler ou  partager votre voiture contribuerait à moins de pollution et à de bien meilleures conditions de vie pour tous.

Vers une augmentation massive des services vélo

Agence Ademe sur l'environnement et l'énergieSelon l’agence, la mise en place de « services vélo » serait la solution idéale pour réduire les émissions de CO2. De 130 à 550 kilos par utilisateur et par an. L’accent est également porté sur les bienfaits environnementaux et sur notre bien-être. Parmi les services vélo mentionnés, on retrouve la location de vélos classiques et à assistance électrique (VAE),. Mais aussi des aides à l’achat de VAE, des vélo-écoles, l’installation de stationnements sécurisés pour vélos dans les gares et les entreprises.

Les services vélo étudiés ont un impact largement positif

Ainsi, pour une ville de 10 000 habitants, l’idéal serait d’instaurer une flotte de 25 à 60 vélos à louer sur une longue durée, un an par exemple. Parmi les cibles visées, les étudiants en formation ou de passage dans une école. Certains services plus ambitieux prévoient de proposer des services atteignant les 100 vélos pour 10 000 habitants. Les deux études de l’Ademe ont également évalué les bénéfices que pouvaient en tirer les collectivités ainsi que l’efficacité économique et les gains environnementaux de ces services.

Le co-voiturage, une solution qui fonctionne

L’agence met également en avant le covoiturage, généralement pratiqué sur de courtes et moyennes distances, inférieures à 80 kilomètres. A prendre pour exemple, le dispositif de covoiturage mis en place auprès des habitants du Grand Lyon pour leurs déplacements domicile / lieu de travail. On parle alors de 1 250 tonnes par an de CO2, selon les calculs de l’Ademe.

« Une alternative qui permet un gain environnemental conséquent »

covoiturage

En terme d’emploi, l’Ademe explique que l’on pourrait aisément créer plus de 2 000 emplois équivalents temps plein (ETP) dans le secteur des vélo-écoles et de 600 à 1 000 ETP pour ce qui est du secteur de la location de vélos sur une longue durée.

En conclusion, vélo et covoiturage sont à promouvoir vu les nombreux avantages que ces pratiques engendrent.  Pour ceux que ça intéresse, l’Ademe fournit des conseils concrets, accessibles dans ses études.

Sources :
LocaltisChallenges
Ouest-France

À propos de l’auteur : Dera

22 de commentaires

  1. Biguet-Mermet Martin 18 octobre 2016 at 16 h 23 min - Reply

    Non : pratiquer le covoiturage ou même le vélo n’assainit pas la planète (et encore moins lui « fait du bien »).
    J’arrête donc ma lecture à ce stade de l’article.
    Merci quand même ; vous gagneriez sans doute à vous interroger sur le sens des mots que vous employez (même si aborder ces questions d’énergie n’est pas toujours fun, alright ?!)

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