Les résultats d’une étude récente sur la pollution de l’air et ses impacts sur la santé, rendus publics par Santé Publique France, ont révélé que la pollution de l’air tuait 48 000 personnes en France chaque année et les particules fines seraient quant à elles responsables de 9% de la mortalité en France… Des chiffres alarmants. Toutefois, tout n’est pas perdu… On vous explique !

48 000 personnes touchées par an

Ce n’est pas un mythe. La pollution peut tuer… L’étude rendue publique en juin dernier par Santé Publique France le confirme d’ailleurs une fois de plus. Selon elle, la pollution de l’air est en effet responsable de 48 000 morts par an en France. Un bilan qui s’alourdit avec le temps. En début des années 2000, ce chiffre était à de 30 000 personnes par an. Cela représente  9% de la mortalité en France continentale. Liée généralement aux activités humaines comme les transports, le chauffage ou encore l’agriculture, la pollution, selon l’étude, peut désormais se classer en 3ème place des causes de mortalité, juste derrière le tabac et l’alcool qui comptent respectivement 78 000 et 49 000 décès.

Mortalité mais aussi perte d’espérance de vie

L’étude démontre également cette pollution de l’air est responsable d’une perte d’espérance de vie. Elle représenterait en effet une perte « pouvant dépasser deux ans pour une personne âgée de 30 ans ». Une estimation qui, en moyenne, reste plus élevée dans les grandes villes (région parisienne, Nord-Est de la France et l’axe Lyon-Marseille). Cependant, les zones rurales sont elles aussi touchées par le phénomène.

masque pollution cycliste veloLes chiffres de mortalité de cette nouvelle étude sont ainsi du « même ordre de grandeur et confirment les résultats précédents sans pour autant pouvoir parler d’augmentation » souligne notamment Sylvia Médina, coordonnatrice du programme Air Santé. Cette étude française confirme de ce fait les résultats de l’étude européenne CAFE (Clean air for Europe) menée en 2000. Pour rappel, les chiffres (plus de 40 000 décès liés à la pollution en France) étaient déjà tout aussi alarmants à l’époque.

Tout n’est pas perdu !

Malgré tout, la situation peut toutefois encore s’arranger et le bilan peut être revu à la baisse. Selon l’étude, plus de 34 000 décès sur 48 000 pourraient en effet être évités. Pour ce faire, il faudrait travailler plus fortement sur une amélioration de la qualité de l’air qui permettrait alors des bénéfices des plus importants sur la santé. Pour y parvenir, « l’ensemble des communes devra alors tenter d’atteindre les niveaux de particules fines des 5% des communes équivalentes les moins polluées ». Cela équivaudrait à un gain moyen de 9 mois d’espérance de vie.

Il a sinon été démontré que les pics de pollution pesaient bien moins sur la santé que l’exposition chronique. En effet, toujours selon les résultats de l’étude, à long terme, l’impact sur la santé proviendrait surtout de l’exposition au jour le jour à des niveaux de pollution inférieurs aux seuils d’alertes déclenchés. Pour rappel ces alertes sont émises à partir d’une concentration de 80 microgrammes de PM10 par mètre cube d’air. En gros, l’exposition journalière à des niveaux bien moins plus élevés de pollution serait donc plus nocive pour la santé. L’exposition à cour terme à la pollution de l’air, notamment aux particules fines, peut toutefois être source de maladies cardiovasculaires, respiratoires ou encore neurologiques.

Tous à vélo !

woman-wearing-anti-pollution-mask-rides-bicycle-hyde-park-cornerPour parvenir à améliorer la qualité de l’air et réduire les effets de la pollution, il convient ainsi à chacun de prendre des mesures. Le vélo est comme toujours, à l’échelle de chacun, l’une des meilleures solutions avancées contre les effets néfastes des polluants. Moyen écologique et ludique de déplacement, le vélo est d’ailleurs peu onéreux. Vous pouvez ainsi vous munir de masques anti-pollution afin de ne pas exposer vos voies respiratoires. C’est d’ailleurs sur une selle ou à pied qu’on est le moins touché par la pollution. La pratique permettait une baisse significative des émissions de CO2. Chaque kilomètre supplémentaire parcouru à vélo, c’est 30 g de CO2 économisés. Le vélo est d’ailleurs un excellent moyen de se maintenir en forme, ses bienfaits sur la santé ont été maintes fois reconnus.

Bref, la pratique du vélo c’est autant d’avantages que de bienfaits, aussi bien pour votre santé que pour l’environnement !

Sources :

À propos de l’auteur : Dera

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