Voilà maintenant un an que la Vélo Francette, la petite dernière des véloroutes a été inaugurée. Elle traverse les Deux-Sèvres du nord au sud et il faut dire qu’aujourd’hui, de nombreux espoirs reposent sur elle. A l’image de ses aînées, la Vélo Francette promet en effet d’offrir un beau petit coup de boost aux économies régionales. Pour ce faire, il reste encore cependant quelques petites choses à peaufiner. Tout de suite plus de détails.

50 à 70€ dépenses en moyenne par jour

La Vélo Francette, c’est pour ainsi dire la petite dernière des véloroutes. Elle a été ouverte il y a un an entre Ouistreham et La Rochelle et traverse aujourd’hui les Deux-Sèvres du nord au sud. Elle met désormais ses 800 kilomètres de route à disposition des touristes. Quand on sait qu’un touriste qui passe ses vacances à vélo dépense en moyenne 50 à 70 euros, on espère ainsi cet véloroute va profiler un bel avenir du point de vue économique. En effet, le cyclotouriste qui est contraint de voyager léger est généralement amené à consommer sur place. Et parce que cette clientèle majoritairement urbaine dispose généralement d’un pouvoir d’achat supérieur à la moyenne, avec la Vélo Francette, on s’attend donc à un beau retour économique pour la région ainsi que pour toutes les communes présentes sur le tracé.

La Vélo Francette – passage de l’itinéraire au Mont Cerisy © J. Damase – Orne

Willy Aubineau, coordinateur de la Vélo Francette à l’agence de développement touristique des Deux-Sèvres, en est d’ailleurs bien conscient. C’est la raison pour laquelle il explique avoir d’ailleurs choisi de travailler avec des communes « ayant des services de proximité ». L’objectif étant ici de « cibler de nouveaux bassins de clientèle », on espère ainsi que cette véloroute devienne enfin l’occasion de capter une clientèle étrangère qui manque pour l’heure dans la région. De quoi compléter l’afflux de touristes plutôt « franco-française » jusque-là majoritaire. De nombreuses actions sont déjà mises en oeuvre dans ce sens.

Des infrastructures utiles

Le camping de Marans est déjà ravi de l’ouverture de la Vélo Francette. La clientèle étrangère a sensiblement augmenté, comme le souligne Julien Vrignon, responsable de l’office de tourisme Aunis-Marais poitevin. Un vrai atout pour la saison estivale qui commence et pour les mois à venir. Des hébergements, des garages à vélo sécurisés et tout le matériel nécessaire pour faire des réparations ou petits ajustement lors de pauses ou le soir ont vu le jour. Bref, tout ce qu’il faut pour répondre aux besoins des touristes attendus.

Un label « Accueil Vélo » a d’ailleurs été décerné à 230 prestataires installées tout le long du parcours, dont 45 dans les Deux-Sèvres. Toutefois sur certains traçons, comme entre Niort et Parthenay, le nombre de prestataires reste encore assez faible. Des chambres d’hôtes supplémentaires devraient s’ouvrir prochainement pour compléter l’offre comme il se doit. Les collectivités ont d’ores et déjà mis la main à la poche puisqu’un investissement de 13 millions d’euros a déjà été effectué pour tracer la Vélo Francette.

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La Vélo Francette en quelques chiffres

•  617 kilomètres à parcourir
• 7 département à sillonner
• 3 parcs naturels régionaux à découvrir
• 25 communes à visiter
• 5 spots à traverser

Source : La Nouvelle République