Notre contributeur Alain vous dit aujourd’hui comment bien cycler en campagne et profiter ainsi du paysage et du calme lié à cet endroit si paisible.

Cycler en campagne est une source d’air pur, d’une déambulation bien différente que celle de la ville. Quelques précautions s’imposent néanmoins.

Prévoir un bon équipement

Se pose d’abord le choix du cycle. Si on envisage une pratique régulière et intensive hors de la ville, le prix d’entrée pour un haut de gamme tourne autour de 1500€. Surfer sur le net est nécessaire afin d’avoir une idée du matériel et des prix proposés. Bon nombre de revues spécialisées en kiosque peuvent aussi vous aider. Actuellement, les développements de la roue arrière s’échelonnent de 15 à 26 dents. La nécessité d’un triple plateau n’est pas avérée mais ce dernier lors de la grimpée de la Sainte Baume ou de la Sainte Victoire, à mon sens, s’avère utile.

Par ailleurs, outre l’indispensable casque, il est judicieux de prévoir un imperméable au cas où, ne serait-ce que comme coupe-vent. En cas de départ nocturne, un gilet fluorescent est le bienvenu. La nécessité d’avoir alors un bon éclairage vélo n’est plus à démontrer. Vous pourrez alors profiter de la route en toute sécurité.

velo en campagne

Coté alimentation, un bidon pour vélo rempli d’eau ou de jus de fruit additionné de sucre suffira sur cinquante à soixante-dix kilomètres. Au-delà, et surtout par forte chaleur, un deuxième bidon ne sera pas de trop. Sachez que bon nombre de places de villages sont dotés d’un point d’eau. A noter que c’est systématique dans les cimetières. De quoi se rafraîchir sans s’alourdir. Pensez également à emporter un en-cas, sucré ou salé, si la distance s’étend au-delà de 100 kilomètres… pratique pour éviter un passage à vide toujours désagréable. Coté matériel, une mini-pompe, deux chambres à air de secours et des démontes pneus s’imposent. Temps moderne oblige, il convient aussi de ne pas oublier le portable, indispensable en cas de panne compliquée !

Prudence sur la route

Les pistes cyclables ou voies cyclables sont précisément faites pour être utilisées. Alors autant ne pas s’en priver quand c’est possible ! Sur la route, le cycliste peut parfois rêvasser et quitter sa ligne. Un coup de klaxon sonnera le rappel… En principe, une distance de 1.50 m est exigible en cas de dépassement mais dans la réalité, prudence ! Surtout dans les giratoires, en n’omettant pas d’indiquer notre direction avec le bras. Rappelons aussi que le Code de la route s’impose à tous les usagers…

Attention également aux petits pièges. En campagne, l’état des petites routes est approximatif. En passant sur un nid de poule, lever le séant de la selle évite une trop grande pression physique sur la roue arrière. Les passages à niveau surtout sous la pluie sont à négocier avec prudence, les voies étant glissantes.

Pensez aux parcours

imagesUne carte routière récente peut éviter de rallonger parfois inconsidérément votre balade… Si vous êtes dans le sud, penchez-vous, par exemple, sur les routes sympathiques autour de Trets. A proximité La Sainte Victoire est l’assurance d’une belle sudation et d’un joli point de vue. Ce postulat est valable pour les environs d’Aix ou de Saint-Maximin entre autres. Sans oublier que les rallyes de la FFCT proposent des parcours intéressants et peu fréquentés par la gente automobile. Alors rouler en campagne ? Que du bonheur !

Alain

>> A LIRE AUSSI : Le vélo comme moyen de connexion des mileux ruraux aux villes

À propos de l’auteur : Virginie

One Comment

  1. Elessar 27 mai 2016 at 16 h 38 min - Reply

    De l’eau dans les cimetières : je suis ravi de voir que nous avons les mêmes astuces ! Sinon évidemment, on peut toujours frapper chez les gens, qui ne refusent normalement pas de remplir la gourde d’un randonneur ou d’un cycliste !

    Concernant le gilet jaune, pour un départ de nuit, ce n’est pas seulement bienvenu, c’est obligatoire. À la campagne en tout cas, mais c’est ce dont on parle ici !

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