Aujourd’hui avec le nombre croissant de cyclistes, les besoins en matière de stationnement et de parking vélo se font pressants. Or dans la plupart des cas, le nombre de place de stationnement, lui, stagne. Ceci crée alors bon nombres de problèmes dont le plus important : le renoncement des cyclistes à la pratique du vélo. Il est pourtant important de favoriser le stationnement des cyclistes et on vous dit pourquoi !

Les besoins du cycliste

Pour se mettre au vélo, une personne a en général besoin de peu de choses. De la volonté, un vélo bien sûr, des aménagements sécurisés mais aussi des endroits de stationnement. Pour encourager les cyclistes à faire usage de leur vélo, répondre à ces besoins est donc essentiel. L’existence d’espaces dédiés aux cyclistes contribue largement à cette motivation. C’est en effet un moyen de les rassurer que savoir qu’ils peuvent garer en toute sécurité leur vélo convenablement et rapidement, dans un lieu tranquille à proximité de leur travail ou de leur destination, et en toute sécurité.

Les actions nécessaires

range-velo-mural-orientable_full_3Comme l’aménagement de pistes cyclables, la mise en place de parkings vélo facilite indéniablement le développement de l’usage du deux-roues. Les risques de vols constituent pourtant à ce jour l’un des principaux freins à l’usage du vélo. 1 Français sur 5 renoncerait d’ailleurs à l’usage du vélo après un vol. D’où l’intérêt d’inclure la résolution des problèmes liés au stationnement dans toutes les politiques cyclables. Il conviendrait alors pour les responsables de porter leur attention sur une meilleure organisation de l’occupation de l’espace public en prenant en compte par exemple le stationnement à différentes échelles pour agir dans le même sens que la dynamique actuelle que rencontre la pratique du vélo. Cela permettrait d’ailleurs d’éviter le stationnement anarchique sur les trottoirs.

Mettre en place une signalisation claire et efficace, apporter plus de visibilité et sécuriser au mieux les aménagements, aménager des espaces uniquement dédiés aux deux-roues motorisés… telles pourraient aussi être les actions à développer. Sans compter d’adapter le type de stationnement selon la durée de l’arrêt et de sa nature (domicile, travail, intermodalité, commerces, loisirs…).

>> A LIRE AUSSI : Une nouvelle réglementation pour les parkings vélo émanant de la Commission européenne

Développer des espaces de stationnement

Arceaux simples ou bien espaces couverts, plusieurs types de stationnement peuvent être aménagés en nombre suffisant. Un moyen utile pour renforcer l’utilisation de la bicyclette.

  • Les arceaux

Boulevard_Saint-Martin_(Paris),_arceaux_à_vélo_04Facile à mettre en place et à déployer à grande échelle, ce dispositif à faible coût est idéal pour les stationnements de courte et moyenne durée. Ceux-ci doivent être placés en priorité à proximité des pôles générateurs de monde ou encore près des carrefours pour offrir une meilleure visibilité du stationnement mais aussi pour une meilleure co-visibilité des usagers à pied ou en voiture.

L’accès des cyclistes est ainsi moins dangereux puisqu’ils sont visibles de loin. De plus, cela permet de lutter contre les risques de vol ou d’actes malveillants sur les antivols qui protègent votre vélo.

  • Les arceaux couverts

CaptureGénéralement implantés hors chaussée, les arceaux couverts prennent plus de place car ils possèdent un abri. On les retrouve par exemple près des entrées de bâtiments publics. Plus coûteux toutefois que des arceaux classiques, ils sont idéaux pour un stationnement de moyenne durée.

Il serait bon d’en installer à proximité des établissements publics, des entreprises, administrations ou encore des pôles d’enseignement… et comme les arceaux simples, ils devraient eux aussi être visibles pour plus de sécurité et de fonctionnalité.

 

  • Les stationnements fermés

abri-velo_131119Faisant preuve d’un plus grand niveau de sécurité contre les intempéries, les vols et le vandalisme, les espaces fermés sont adaptés pour le stationnement résidentiel ou bien de longue durée. Cette solution répond à différents usages comme l’intermodalité, le travail, les études ou encore pour les possesseurs de vélos à assistance électrique. Avec ce type de stationnement, plusieurs options sont disponibles. Cela peut prendre la forme de consignes fermées, boxes avec abonnement, de stationnements réservés en ouvrage (parkings souterrains avec surveillance) ou encore stationnement en bâtiments publics ou privés.

La Ruche à Vélos offre notamment un système d’abri connecté qui vous permet de laisser votre vélo en toute sécurité et de pouvoir vous balader à pieds l’esprit libre.

>>> A LIRE AUSSI : Velhome, une solution pour garer son vélo chez des particuliers

Le coût onéreux et les éventuelles difficultés de mise en œuvre restent cependant les principaux inconvénients au développement de ce genre de stationnement. A noter que la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 et son décret 2011-873 rendent obligatoires l’aménagement de ces emplacements sécurisés pour les vélos, pour les immeubles neufs d’habitation ou encore les bâtiments à usage tertiaire. Le décret précise : « Cet espace réservé comporte un système de fermeture sécurisé et des dispositifs fixes permettant de stabiliser et d’attacher les vélos par le cadre ou au moins une roue ». Le stationnement doit idéalement se situer au rez-de-chaussée du bâtiment ou à défaut au premier sous-sol tout en étant facilement accessible depuis les points d’entrée existants.

On comprend au final que l’aménagement de stationnements doit donc se faire proportionnellement à la croissance du nombre de cyclistes. Une nécessité pour inciter à la pratique du vélo et surtout ne pas décourager ceux ou celles qui ont déjà franchi le pas.

À propos de l’auteur : DeraV

2 de commentaires

  1. lavive 22 avril 2016 at 13 h 52 min - Reply

    Quel dommage d’illustrer cet article au demeurant fort bien fait par une photo d’un engin à proscrire: le pince-roue en regard du paragraphe « Les actions nécessaires »!

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