En termes de mobilité et de déplacement, il y a peu de certitudes quant à ce que nous réserve le futur. Si certains projets sont assez improbables, certaines possibilités de développement sont pourtant sont déjà en cours d’élaboration. Du véhicule autonome aux véhicules individuels électriques, compacts et légers en passant par des transports en commun plus rapides et plus sains, focus sur les moyens de transport du futur.

Des moyens de transports plus rapides

Toujours plus vite. Voyager ou se déplacer le plus rapidement possible est une préoccupation majeure du transport. De nombreuses recherches ont été menées dans ce sens pour développer des moyens de transport toujours plus efficaces, c’est à-dire « raccourcir les distances et offrir un rayon de mobilité toujours plus grand aux usagers« .

Cependant avec les contraintes économiques et la nécessité de réduire la consommation énergétique, un nouvel impératif est né : aller plus vite tout en consommant moins. De quoi donner du fil à retordre aux ingénieurs en charge des projets qui ont dû faire preuve de beaucoup d’imagination.

Vers une automatisation de la voiture

S’il y a quelques années, la voiture autonome relevait encore de la science-fiction, les chercheurs pourraient bientôt rendre cela réalité. De nombreux moyens de transport sont en effet de nos jours déjà fortement automatisés. Dans les avions, l’automatisme (à travers le pilotage automatique) a amélioré la circulation aérienne.

Les chercheurs travaillent justement sur l’arrivée d’une voiture autonome capable de transporter son passager efficacement sur la route et en toute sécurité. Plusieurs risques humains seraient ainsi écartés comme la somnolence. Il faudra cependant que la législation le permette. Pour une transition pas à pas, il serait envisagé d’utiliser d’abord ces voitures autonomes  sur voie rapide et dans les parkings.

Le train à sustentation magnétique

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Moins gourmand en énergie, le train à sustentation magnétique garantit une consommation d’énergie réduite grâce à l’absence de frottements sur les rails et l’utilisation d’aimants pour le maintenir en suspension.

Un déploiement important de ce nouveau type de train est prévu. Au Japon, plusieurs lignes fonctionnent déjà.

 

Le projet Hyperloop

Le projet Hyperloop est également considéré comme des plus intéressants. Toujours pour plus de vitesse et moins de consommation, il s’affranchit de la résistance de l’air en évoluant dans des tubes sous vide.

Ce train pourrait ainsi être capable d’atteindre les 1300 km/h. Un record de vitesse dont nous pourrions très prochainement profiter, des essais étant déjà à l’étude.

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Le projet SkyTran : la lévitation magnétique

gal-2418673Des véhicules qui volent ? Le fantasme ultime de l’an 2000 est actuellement étudiée par la NASA via le projet SkyTran. Il s’agit de l’adaptation urbaine de la lévitation magnétique via l’usage de petites capsules perchées sur des rails placés à 6m du sol.

Cette voiture sans roues atteindrait jusqu’à 70km/h et servirait principalement à désengorger le trafic en ville.

 

Le 3D Express Coach, le bus qui enjambe la route

Fini le bus traditionnel. Il se pourrait qu’on assiste bientôt à l’installation du bus 3D Express Coach. Ce projet venu de Chine a pour ambition de créer un bus qui circulerait, sur rails, au-dessus de la chaussée en surpassant les automobiles situées sur les deux voies. Ainsi, plus de problèmes de circulation et plus besoin de créer des voies dédiées aux autocars.

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Les solutions durables classiques

Simples et déjà existants, le vélo et la voiture électrique restent des moyens traditionnels d’être efficace, écologique et économe.

Ayant fait face à une longue période d’absence dans les villes européennes à partir des années 60, la petite reine est aujourd’hui sur le devant de scène ; avec en bonus, son lot d’innovations. Les vélos à assistance électrique envahissent progressivement nos villes. Tout comme les cycles connectés. Des projets dans ce sens sont développés comme Connected Cycle ou Smart Bike. Nos montures seraient ainsi capables non seulement de nous indiquer nos itinéraires, mais aussi d’être géo-localisés et d’échanger tout un tas de données avec nos différents appareils : smartphones, ordinateurs, et même les futures voitures de demain. En attendant, vous pouvez toujours être connecté en utilisant votre téléphone ou votre GPS via votre vélo grâce au chargeur USB.

Quant aux véhicules urbains de petite taille ou électriques, ils sont convoités par les constructeurs depuis une quinzaine d’années. Leur intérêt est de gagner en place (stationnement) tout en réduisant la pollution. En France, on connaît déjà la Renault Twizy.

Le risque zéro n’existe pas

Mais attention, l’idéal n’atteindra pas forcément la perfection. Une récente étude de l’UMTRI (Université d’Institut de Recherches de Transport du Michigan) affirme que même avec une voiture autonome, électrique ou connectée, les risques seront toujours présents. Il est évident qu’une « voiture automatisée ne pourra pas toujours s’arrêter à temps face à une voiture dangereuse conduite par un humain ». De plus, « en cas de problèmes mécaniques, des mains humaines resteront toujours nécessaires ».

Source : Mobilité Durable

À propos de l’auteur : Virginie

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