Depuis le début du mois de juin, le ministère des Transports a réuni un groupe de travail qui a pour mission d’encourager la pratique du vélo, de locomotion ou de loisir, à travers un plan national d’action « mobilités actives » qui comprend le vélo et la marche.

Constitué de parlementaires, de représentants d’élus locaux, d’associations cyclistes et de constructeurs, le groupe de travail se réunit afin de trouver de nouvelles solutions pour intégrer le vélo dans le quotidien des français aussi bien comme véhicule à part entière mais aussi comme loisir.

Les attentes vis-à-vis du Plan Vélo

La FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette) est un des acteurs de ce comité et la fédération entend bien faire entendre son point de vue sur l’avenir du vélo. Dans un premier temps, celle-ci souhaite faire évoluer le code de la route pour un code de la rue qui intégrera pleinement les différentes mobilités. La FUB milite également pour une diminution de la vitesse maximum des automobilistes en ville mais aussi pour un apprentissage du vélo et de son utilisation en ville  auprès des enfants et des adultes. Des incitations financières à l’usage du vélo sont également débattues pendant les réunions ; en effet, on pourrait imaginer des crédits d’impôts pour l’achat d’un véhicule propre comme le vélo à assistance électrique et bien entendu favoriser l’inter-modalité (combinaison de différents moyens de transport).

Un renforcement des pistes cyclables

Les cyclistes attendent également pouvoir garer son vélo facilement et en sécurité ou encore la mise à disposition de vélos en libre service comme le Vélib’ mais sur des longues durées ce qui serait pratique pour les étudiants souhaitant se déplacer à vélo sans en acheter un. Toutes ces propositions  nécessitent bien entendu un renforcement du réseaux de pistes cyclables pour améliorer la sécurité des cyclistes.

Olivier Schneider, vice-président de la FUB, souhaite que l’État investisse sur la recherche en santé publique et sur la communication :

Les gains engendrés en termes de santé sont vingt fois supérieurs aux risques que subi le cycliste

Les villes, les départements et les régions attendent beaucoup de ce plan. Assurant 90% de l’investissement public, les collectivités locales souhaitent une amplification et une simplification de cette action qu’elles mènent au quotidien et une mise en cohérence d’un certain nombre d’outils législatifs et règlementaires (Véronique Michaud, secrétaire générale du Club des Villes & territoires cyclables).

On devrait voir les premières propositions de ce comité d’ici peu, on espère que le plan vélo saura répondre aux attentes des cyclistes pour une pratique du vélo simplifiée.

>>> A LIRE AUSSI : La collecte des poubelles en VAE en Belgique

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À propos de l’auteur : Cédric Attali

9 de commentaires

  1. theron 4 novembre 2013 at 16 h 15 min - Reply

    Un plan vélo qui n’a même pas pensé à prendre en compte les ateliers vélo… Ce n’est pas un plan vélo, c’est le plan pour que les pigeons soient les cyclistes et les escrocs les entreprises… Les « ghettos » cyclables sont plus dangereux que lorsqu’il n’y a pas de piste. La seule mesure à prendre en ville c’est de baisser les vitesses à 30 km/h. J’en passe et des meilleurs, parce que la FUB et tous les ancêtres se sont révélés incompétents dans leurs domaines respectifs. Quant au gouverneMENT… L’aide à l’achat de VAE (Vélos Anti-Ecologiques) est une autre saloperie qui permet de financer des vélo-moteurs. Là encore, toujours rien pour les ateliers vélo… Tout ça c’est du vent, le concret se passe dans les ateliers vélo !

  2. Raphael 27 octobre 2013 at 18 h 07 min - Reply

    Il faut plus d’endroit pour attacher son vélo à un point fixe, plus d’immeubles avec des parkings à vélo, il faut pouvoir laisser son vélo à la gare comme en Hollande.
    Il faut autoriser le vélo dans les transports en commun (porte-vélo devant le bus comme à San Francisco par exemple), dans le métro, tram etc.

  3. Lecyclo 22 octobre 2013 at 23 h 02 min - Reply

    Bien d’accord Jean jacques, cela touchera plus de monde et aidera au développement du vélo dans les villes. Avec pour conséquence moins de pollution, et une population en meilleur santé, au final des économies pour la sécurité sociale…

  4. Jean-Jacques 22 octobre 2013 at 15 h 15 min - Reply

    L’aide à l’achat d’ un VAE c’est bien mais pourquoi pas une aide à l’achat d’ un vélo « musculaires » ? Sachant qu’un bon vélo pour un usage quotidien coûte neuf au moins 600€. Il suffit de voir les tarifs des vélos en Allemagne ou aux Pays-Bas, bien différents de ceux de nos supermarchés du sport.

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