Parmi les solutions pour freiner le réchauffement climatique qui nous menace tous, se trouve le vélo ! Pendant des décennies, bien des villes européennes ont oublié la bicyclette, la considérant comme ringarde. Elle n’avait pourtant pas disparu à Copenhague, cette ville danoise qui revendique son statut d’éco-métropole.
Le vélo appartient pleinement à la culture urbaine locale. Les habitants ne le prennent pas seulement pour se déplacer quand il fait beau, ce n’est pas un instrument de loisir du week-end mais un véritable moyen de transport. Été comme hiver, qu’ils soient patrons ou employés, une grande partie des habitants de Copenhague viennent au travail en vélo et sortent en boîte de nuit également avec. Les cyclistes sont à la mode. Les filles n’ont pas peur de porter des mini-jupes et des hauts talons en vélo, et certains hommes adoptent le costard pour aller au boulot. Les tenues spéciales moulantes qui flashent étant réservées aux vrais coureurs. Même par temps de neige, les scandinaves sortent leur vélo. A condition, bien sur, d’être équipé comme il se doit : vestes imperméables, chaufferettes, feux de signalisation, etc. On l’utilise parce qu’il est rapide, efficace, facile à garer, peu coûteux, non polluant et bon pour la santé.
Selon une étude réalisée par le groupe Chronos, la part modale du vélo est de 55% en ville et de 37% sur cette agglomération. Le maire en charge de l’urbanisme, Klaus Bondam, est engagé dans une politique de développement durable. Il a la volonté d’atteindre les 50% d’ici 2015 et il a lancé des initiatives de toutes sortes pour y parvenir. Les ambitions de la capitale s’étendent aux accessibilités. Ainsi, l’objectif affiché pour 2015 est que 90% des habitants soient à 15 minutes maximum à pied ou à vélo d’un parc, d’une plage, d’un espace naturel ou d’une piscine (actuellement 60%). Ce n’est donc pas un hasard que cette ville soit l’hôtesse de l’une des plus importante conférence sur le climat.

Dans nos villes, l’accent est trop souvent mis sur les gros investissements de transports en commun, les trams notamment, alors que de nombreuses autres installations pourraient être engagées.

Malgré les vélos en libre service, la «part de marché» des vélos est encore marginale exceptée pour certaines villes qui n’ont jamais abandonné le vélo ! Mais Copenhague rappelle opportunément qu’il n’est pas de solution fourre-tout qui passerait par une gestion privée de vélos en libre service, quand il est si aisé et si économique de posséder soi-même un vélo mais que l’espace manque pour l’utiliser dans de bonnes conditions.

Le vélo n’est pas seulement un sujet de débat lors de cette conférence mondiale, mais également un moyen de s’y rendre ! Certains n’ont pas hésité à rejoindre la capitale danoise en vélo ! Qu’ils soient partis de Toulouse, de Paris et même d’Australie comme l’a fait Kim Nguyen pour rencontrer les négociateurs de la conférence sur les bouleversements climatiques. Au cours de leur pèlerinage, peut-être que ces amoureux du vélo auront pu convaincre nombre de personne, que le vélo est l’une des solutions les plus efficaces au quotidien pour lutter contre le réchauffement climatique et réduire nos émissions de Co².

Nos arrière grands-parents se déplaçaient à vélo par nécessité, nos grands-parents ont délaissés leurs vieux biclous pour succomber à la religion de l’automobile, nos parents se sont allègrement gavés à une époque où le pétrole représentait un miracle. Ne nous souhaitons pas qu’aujourd’hui ou demain, nous devions retourner en selle, uniquement par obligation. Alors, pourquoi ne pas nous y mettre dès maintenant !
A vélo, allons chercher notre pain, poster notre courrier, emmener nos enfants à l’école avec des remorques adaptées, faire nos courses au moyen de paniers à provision vélo !

N’attendons pas de Copenhague des solutions miracles car nous sommes les acteurs individuels de l’avenir de notre planète !

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À propos de l’auteur : Citycle

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