La pratique du vélo nécessite bien entendu quelques équipements adaptés : un bon antivol, des vêtements adaptés, un casque… Puis, il y a les accessoires qui, en plus d’être utiles et pratiques, sont obligatoires au regard de la loi. Tout comme l’avertisseur sonore, l’éclairage, avant et arrière, en fait partie. Il en existe de toutes sortes, alors comment bien choisir ses feux vélo ? Nous ouvrons aujourd’hui une série d’articles consacrée à l’éclairage à vélo en commençant par les feux sur dynamo.

L’éclairage vélo est l’ensemble des composants permettant à un cycliste de voir et d’être vu en condition de faible visibilité. Obligatoire dans certains pays comme en France ou en Suisse, il permet au cycliste de pédaler en augmentant sa sécurité.

Les avantages des feux sur dynamo

L’éclairage alimenté par une dynamo a l’avantage de ne pas utiliser de piles. L’énergie est fournie par le pédalage du cycliste. C’est écologique et économique, parfait pour une utilisation urbaine et quotidienne du vélo. Petit inconvénient : la friction entre la dynamo et la jante gêne (plus ou moins selon le modèle) la conduite. Pour les randonnées ou les trajets longues distances, un éclairage à piles ou induction est à privilégier.

La dynamo est un élément générateur du courant. Normalement, ce générateur devrait s’appeler « alternateur » car il produit un courant alternatif. A contrario, une vraie dynamo, elle, produit un courant continu. Ce type d’éclairage est parfait pour les cyclistes qui utilisent régulièrement leurs vélos en ville pendant la nuit. En effet, c’est un éclairage fixe qui ne vous posera pas de problème en cas de décharge.

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Éclairage vélo par dynamo : comment ça fonctionne ?

Une dynamo est composée de 3 éléments reliés entre eux par deux fils électriques très fins : la dynamo génératrice de courant, le feu rouge à l’arrière et le phare à l’avant. Ensemble, ils produisent généralement un courant alternatif de 6 volts pour 3 watts (2,4W pour l’avant et 0,6W pour l’arrière), donc 0,5 ampères.

L’aller du courant passe par 2 fils qui partent de la dynamo, l’un vers le feu arrière généralement rouge et l’autre vers le feu blanc à l’avant. Pour le retour du courant, la structure métallique du vélo est utilisée, comme pour les autos. Le retour du courant se fait donc par le cadre et toutes les pièces métalliques, y compris les garde-boue ou la fourche. La rouille ou une nouvelle peinture sont des isolants, pour améliorer la transmission du courant , il est conseillé de poncer les zones en contact avec le dispositif.

La dynamo est un moyen ingénieux d’alimenter l’éclairage de son vélo. Tous les cyclistes urbains devraient avoir recours à ce système pour au moins faire des économies de piles et ainsi rouler écologique.

Parution de l’article : 02/10/2013, mis à jour le 15/01/2018

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