Le vélo est un moyen de déplacement certes mais dans certains pays il n’est pas accessible pour tout le monde. En Arabie Saoudite notamment, le vélo a pris ces derniers temps l’apparence d’un symbole d’expansion des libertés féminines et c’est peut-être une réaction face au film Wadjda de la réalisatrice saoudienne Haifa Al Mansour.

L’Arabie Saoudite avance vers le droit aux femmes (doucement certes mais un pas est un pas). La Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice ont levé, en avril dernier, l’interdit qui était fait aux femmes saoudiennes. Celle-ci a décrétée que les saoudiennes pouvaient pratiquer le vélo mais (parce qu’il y a souvent un « mais ») seulement à des fins récréatives et en respectant certaines conditions : être vêtues avec pudeur, avoir un membre de sa famille de sexe masculin à proximité, ne pas utiliser le vélo pour aller faire les courses, et ne pas pédaler là où il peut y avoir « une forte affluence de passants hommes ».

Cette avancée fait écho au très joli film de Haifa Al Mansour, Wadjda, qui conte l’histoire d’une petite saoudienne de 12 ans qui rêve d’acheter un vélo pour battre son ami à la course mais l’univers saoudien n’est pas forcément enclin à répondre à ses attentes. On vous laisse découvrir la bande-annonce de ce film sorti le 6 février en France.

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L’Arabie Saoudite est un pays qui change ; le roi Abdallah a accordé le droit de vote aux femmes pour 2015 et s’est engagé à alléger la pression de la police religieuse dans le royaume. Malgré cela les femmes ne peuvent toujours pas conduire ou quitter le pays (ou simplement voyager) sans l’autorisation de leur mari.

À propos de l’auteur : Cédric

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